Confidentiel
La Première dame du Burkina Faso, Mme Sika Kaboré, a eu une séance de travail le 23 janvier 2020 avec la ministre de la santé, Pr Léonie Claudine LOUGUE/SORGHO et son staff. Le combat contre le cancer, a constitué l’ordre du jour principal des échanges. L’épouse du Président du Faso, faut-il le rappeler, mène des années durant à travers son association KIMI, des actions de prévention et de traitement du cancer. Eu égard à la recrudescence du cancer, Mme Kaboré préconise la création d’un Secrétariat permanent de lutte contre le cancer au Burkina Faso. Sans doute, cela pourrait être à l’image du secrétariat en charge de la lutte contre le VIH/SIDA. Avec les gros moyens financiers et médicamenteux dans la lutte contre le SIDA, cette pandémie tend à devenir une maladie ordinaire comme les autres dans la mesure où les traitements permettent à de nombreux malades de mener une vie normale. Mais, le cancer continue de demeurer une affection grave, au traitement difficile. De sources médicales, les statistiques sur les cancers au Burkina Faso, font ressortir environ 5.000 cas par an. Les types de cancers les plus répandus, concernent les cancers de sein, du col de l’utérus chez les femmes. Les hommes quant à eux, sont confrontés au cancer de l’estomac, du foie et de la prostate.
Dépisté précocement,le cancer du sein peut se guérir à 90% par simple chirurgie.Il n’est pas besoin dans ce cas ,de recourir à la chimiothérapie. Le cancer du sein évolue lentement sur au moins 10 ans avant d’atteindre le stade gravissime.En plus de l’auto-palpation,les femmes doivent consulter au moins une à deux fois par an, des médecins pour des examens de mammographie.Cela permet de mieux prévenir cette pathologie ,qui prend des proportions croissantes au Burkina ,comme à travers le monde .Il est par conséquent conseillé aux citoyens, de veiller à avoir une alimentation saine et d’éviter des facteurs dont, l’excès d’alcoolisme, qui favorisent des cancers du foie.
Laborpresse.net 30 Janvier 2020