Commentaire
L’Union Africaine (UA) s’est gardée de ruer dans les brancards à l’instar de la CEDEAO au départ, sur la conduite de la transition politique au Burkina Faso , suite au coup d’Etat du 24 janvier 2022.En août 2022, après une analyse de la situation sécuritaire du Burkina dans le contexte d’attaques terroristes récurrentes, elle a décidé d’apporter son soutien au pays au plan humanitaire et politique pour le retour de la paix et de la stabilité, facteurs indispensables au développement durable.
Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a eu une séance de travail le jeudi 18 août 2022, avec une délégation de la Commission de l’Union africaine en séjour au Burkina Faso. Conduite par le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye , la délégation est venue s’imprégner de la situation sécuritaire et humanitaire, exprimer sa solidarité au peuple burkinabè et son soutien aux autorités de la Transition. « Tous nos partenaires au niveau des organisations internationales, les partenaires techniques et financiers, se mobilisent autour de la situation du Burkina Faso, suite au compromis dynamique qu’il a pu trouver avec la CEDEAO », a déclaré la ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba.
« Nous avons eu une rencontre fructueuse avec le Premier ministre et son gouvernement », s’est réjoui pour sa part, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Bankole Adeoye. De son avis, précise la direction de la communication du Premier ministère, le premier objectif de leur séjour était d’avoir une vision claire de la situation que traverse le Burkina Faso.
L’Union africaine, a-t-il souligné, est disposée à contribuer au retour de la paix et de la sécurité dans ce pays. Bankole Adeoye a par ailleurs révélé que son institution travaille étroitement avec la CEDEAO, dans l’optique d’aider ce pays qui occupe une position centrale en Afrique.
Pour la commissaire en charge de la santé, des affaires humanitaires et du développement social, Minata Samaté/Cessouma, il était nécessaire d’écouter les autorités burkinabè et voir comment l’UA peut accompagner le pays, dans le domaine humanitaire et politique, mais aussi en termes de sensibilisation de la communauté internationale.
Il ressort , selon les affirmations de la ministre des affaires étrangères , que les émissaires de l’U.A ont fait la promesse d’aider en termes techniques dans certains volets, et aussi de voir dans quelles perspectives , ils pourront mobiliser les différents partenaires techniques et financiers », pour la mise en œuvre des programmes de la transition.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net Samedi 27 Août 2022