Selon le chef de la division, le commissaire de police, Kalifa Koné, tout est parti de la dénonciation d’une personne de bonne foi, le 7 avril dernier, faisant cas de la présence dans un domicile sis au quartier Karpala de Ouagadougou, de jeunes filles victimes de traite. Une enquête a dès lors été ouverte et a conduit à l’interpellation de trois individus, présumés auteurs de cette pratique.
« Toutes ces filles ont été recrutées illégalement dans les régions de la Cote d’ivoire et elles ont pour destination l’Arabie Saoudite pour des travaux de ménages », a expliqué le commissaire de police. Les investigations ont permis d’établir que ceux-ci font partie d’un réseau ayant des ramifications dans plusieurs autres pays dont l’Inde, l’Indonésie et le Sri Lanka.
Ils recruteraient les filles auprès de familles démunies en leur faisant croire en la promesse de lendemains meilleurs. D’où son appel à plus de vigilance et surtout de collaboration de la part des populations. Ceci, en appelant aux numéros verts (10 10, 16 ou 17) pour dénoncer tout cas suspect.
Quant à la peine encourue par les mis en cause, le policier a indiqué qu’il s’agit là d’une infraction criminelle et qu’à cet effet, ils risquent au minimum cinq ans de prison ferme si toutefois leur culpabilité venait à être établie.
Sidgomdé