« Toutes ces filles ont été recrutées illégalement dans les régions de la Cote d’ivoire et elles ont pour destination l’Arabie Saoudite pour des travaux de ménages », a expliqué le commissaire de police.

Traite de personnes : 17 jeunes filles interceptées à Ouagadougou

La division des investigations criminelles de la Police nationale a présenté le lundi 13 avril 2015 des malfrats spécialisés dans la traite de jeunes filles en direction de pays asiatiques.Elles sont 17 jeunes filles de nationalité étrangère âgées de 15 à 26 ans qui attendent dans les locaux des services de l’action sociale d’être remises à leurs proches. Elles ont été extirpées des « griffes » de malfrats spécialisés dans la trafic de filles en direction de pays d’Asie par la division des investigations criminelles de la Police en collaboration avec la Brigade régionale pour la protection de l’enfance .

Selon le chef de la division, le commissaire de police, Kalifa Koné, tout est parti de la dénonciation d’une personne de bonne foi, le 7 avril dernier, faisant cas de la présence dans un domicile sis au quartier Karpala de Ouagadougou, de jeunes filles victimes de traite. Une enquête a dès lors été ouverte et a conduit à l’interpellation de trois individus, présumés auteurs de cette pratique.

« Toutes ces filles ont été recrutées illégalement dans les régions de la Cote d’ivoire et elles ont pour destination l’Arabie Saoudite pour des travaux de ménages », a expliqué le commissaire de police. Les investigations ont permis d’établir que ceux-ci font partie d’un réseau ayant des ramifications dans plusieurs autres pays dont l’Inde, l’Indonésie et le Sri Lanka.

Ils recruteraient les filles auprès de familles démunies en leur faisant croire en la promesse de lendemains meilleurs. D’où son appel à plus de vigilance et surtout de collaboration de la part des populations. Ceci, en appelant aux numéros verts (10 10, 16 ou 17) pour dénoncer tout cas suspect.

Quant à la peine encourue par les mis en cause, le policier a indiqué qu’il s’agit là d’une infraction criminelle et qu’à cet effet, ils risquent au minimum cinq ans de prison ferme si toutefois leur culpabilité venait à être établie.

Sidgomdé  

Source:sidwaya.bf

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