Le dialogue politique annoncé par le gouvernement togolais est au point mort pour l’instant : aucune date n’a été annoncée. A chaque camp son rassemblement le mercredi 31 janvier 2018 au Togo, celui du parti au pouvoir et celui de la coalition de l’opposition. Chacun appelle ses militants à descendre dans la rue soit pour défendre le régime ou alors au contraire pour demander, une fois de plus, l’alternance.
L’opposition est mobilisée depuis le mois d’août 2017 pour réclamer des réformes constitutionnelles, notamment la limitation à deux mandats présidentiels. Brigitte Adjamagbo-Johnson est la coordinatrice de la coalition d’opposition togolaise.
« Le message, il est le même. Nous voulons que le régime entende le peuple qui demande le retour à la Constitution de 1992, qu’on revoie les institutions qui sont verrouillées de sorte que nous n’avons pas de vie démocratique normale, que le cadre électoral soit revu pour permettre à la diaspora de pouvoir exercer son droit de vote. C’est une manifestation nationale que nous organisons. Mais comme d’habitude, le régime oppose un refus catégorique à la tenue des manifestations à Mango, Bafilo et Sokodé sous prétexte qu’on n’aurait toujours pas encore trouvé les deux armes disparues. Nous savons que ce n’est qu’un prétexte », explique-t-elle.
Les jeunes du parti au pouvoir, l’Union pour la République au pouvoir (Unir), eux aussi se mobilisent à Lomé. Ils n’ont pas souhaité s’exprimer pour l’instant.
Source:rfi.fr
01 Février 2018