Les membres du G7 après la signature de leur déclaration contre le terrorisme. Guido Bergmann/Courtesy of Bundesregierung/Handout via REUTERS

Sommet du G7: une déclaration commune contre le terrorisme

Les dirigeants du G7, réunis vendredi  26 Mai 2017 à Taormine, en Italie, ont facilement trouvé un terrain d’entente sur le terrorisme, après l’attentat meurtrier qui a frappé la Grande-Bretagne, mais n’ont toujours pas avancé sur le climat. A l’issue d’une première journée de rencontres, les membres du G7 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Japon, Canada, Italie) ont adopté une déclaration contre le terrorisme, appelant notamment les acteurs de l’internet à se mobiliser davantage dans la lutte contre « les contenus terroristes ».

La principale nouveauté dans ce texte qui a donc été signé par tous les dirigeants présents c’est cet appel lancé aux différents acteurs d’internet, afin qu’ils se mobilisent davantage dans la lutte contre le terrorisme.

C’était la principale demande de Theresa May, la Première ministre britannique dont le pays a été frappé cette semaine par un attentat à Manchester. Une Première ministre qui est rentrée vendredi soir au Royaume-Uni, écourtant son séjour ici à Taormine suite à cet attentat, et qui a tenu à rappeler à ses homologues que cette lutte était en train de passer du champ de bataille à internet.

Que réclament les dirigeants du G7 aux acteurs d’internet ?

Le G7 appelle les fournisseurs internet et les réseaux sociaux à accroître substantiellement leurs efforts pour résoudre le problème des contenus terroristes.

Ce texte avait été préparé en amont du sommet, mais les dirigeants présents ici ont souhaité aller plus loin, rajoutant cette référence aux fournisseurs d’internet et également aux réseaux sociaux. Le G7 encourage ce secteur à agir urgemment en développant et partageant de nouveaux outils à même de détecter des contenus incitant à la violence.

Dans cette déclaration les dirigeants réaffirment également leur volonté de coopération en matière de lutte contre le terrorisme afin notamment de stopper les combattants européens qui rentreraient au pays. Le nom et la nationalité de ces combattants devront désormais être partagés avec les autres pays afin d’éviter toute nouvelle tragédie.

Theresa May a réclamé à la fois de négocier et faire pression sur les soutiens du régime Assad : « L’enquête concernant ce qui s’est passé à Manchester se poursuit, mais les liens du kamikaze avec la Libye mettent clairement en lumière cette vaste zone incontrôlée en bordure de l’Europe. Il nous faut donc réitérer nos appels en faveur d’une initiative de l’ONU qui réunirait toutes les parties autour de la table des négociations et réduirait la menace terroriste en provenance de cette région. De la même manière, dans le cas de la Syrie, nous avons convenu qu’il était impossible de mettre en échec le terrorisme sans un règlement politique qui permettrait de mettre fin au régime du président Assad. Nous accueillons favorablement toute tentative de désescalade, mais soyons clair, les soutiens du régime – la Russie et l’Iran – doivent user de leur influence pour permettre un cessez-le-feu et une véritable transition politique ».

Ce sommet du G7 s’élargit  samedi à cinq pays africains, la Tunisie, l’Ethiopie, le Niger, le Nigeria et le Kenya pour évoquer le développement économique de l’Afrique et éviter l’exode massif de migrants. Ce vendredi, au large de la Libye, et donc pas très loin des côtes siciliennes, on signalait des milliers de migrants en détresse. Une vingtaine d’embarcations surchargées ont été repérées. Un responsable libyen a évoqué « une journée d’exode massif ».

Source:rfi.fr

    30 Mai 2017

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