Commentaire
Les secteurs des transports en commun et aérien au Burkina Faso sont confrontés à une crise économique de longue date sans une solution forte de redressement pour la survie. Le gouvernement a lancé un SOS à la Société Financière Internationale (SFI) pour une restructuration de ces entreprises en difficulté.
Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective Dr Aboubacar Nacanabo a conduit une délégation du Burkina Faso aux réunions de printemps 2024 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, tenues du 15 au 21 avril 2024 à Washington aux Etats-Unis. Ces rencontres ont permis à la délégation burkinabè de prendre part aux rencontres statutaires de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à travers le Comité de développement et le Comité monétaire et financier international. La délégation, précise la Direction de la communication du ministère des Finances, a également eu des séances de travail avec plusieurs bailleurs de fonds dont des autorités du Groupe de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des banques de développement et du secteur privé.
Ainsi la Banque mondiale, à travers sa filiale, la Société financière internationale (SFI), a réaffirmé son engagement à accompagner le Gouvernement burkinabè et le secteur privé à poursuivre les actions déjà entreprises notamment l’achèvement du projet Zina solaire, les mécanismes d’accompagnement de champions locaux et l’appui aux microfinances.
La délégation a saisi l’occasion pour solliciter le soutien de la SFI en vue de la restructuration de certaines sociétés stratégiques telles que la SOTRACO, SAP Olympique et Air Burkina.
Ces entreprises étatiques nécessitent de gros financements pour mieux se restructurer. Mais le financement seul ne suffira pas à une meilleure relance économique de ces structures. Il faudrait aussi une stratégie efficiente de communication et de markéting. Dans un environnement très concurrentiel, des stratégies innovantes de marketing s’avèrent nécessaires pour la rentabilité économique de ces entreprises. Il faudrait allier les charges de fonctionnement et les recettes de façon rationnelle.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Samedi 1er Juin 2024