amouracher [amuYaGe] v. tr. ÉTYM. 1530, amourescher; de l’ital. (inn)amoracciarsi, de amoraccio, dér. péj. de amore « amour ».v
¨ Vx. Rendre (qqn) amoureux. | « Tu serais bien étonné de savoir ce qui les amourache » (Balzac, in T. L. F.). | Quelques œillades l’amourachèrent de cette comédienne (Littré).
s’amouracher v. pron. ÉTYM. (1551; aussi s’amourescher, 1558).
1 Péj. Tomber amoureux (de qqn). è Énamourer (s’), éprendre (s’); et aussi (fam.) coiffer (se), embéguiner (s’), enjuponner (s’), enticher (s’), toquer (se toquer de). | Il s’est amouraché d’une petite actrice. 1 (…) Un jeune fou dont elle s’amourache. Molière, l’École des femmes, 1032.
2 Elle s’est amourachée d’un grand benêt de vingt-cinq ans (…) Mme de Sévigné, in Littré.
3 En s’amourachant de Victurnien, la duchesse s’était résolue à jouer ce rôle d’Agnès romantique (…) Balzac, le Cabinet des antiques.
4 (…) cet homme tranquille, cet homme pratique lui avait échappé. Il s’était amouraché de Lucile (…) F. Sagan, la Chamade, p. 27.
2 S’amouracher de (qqch.) : être pris d’un engouement subit pour. | Il s’est amouraché des sciences occultes. è Enticher (s’), infatuer (s’infatuer de).
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25 juillet 2017 Laborpresse.net