houligan [‘uligan; ‘uligS] n. m.
ÉTYM. 1912, kouligane, G. Leroux (in T. L. F., art. Kopeck); 1926 (→ ci-dessous, cit. 2) écrit hooligan; adapt. angl. hooligan (1898), d’orig. incert. (d’un nom propre irlandais, ou de Hooley’s gang « la bande à Hooley »); par le russe, langue où le mot est fréquent.
¨ Jeune asocial qui exerce la violence, le vandalisme dans les lieux publics — ou est censé le faire (le mot est surtout connu par ses emplois en U. R. S. S., le russe l’ayant adopté pour désigner un jeune hostile au régime et coupable de comportements jugés asociaux). | « Un inconnu entre et leur donne 100 roubles. Est-ce un fou, un escroc, un agent provocateur, un houligan subversif… ? » (l’Express, 4 août 1979, p. 12). — Dans un contexte britannique, puis étendu, Jeune perturbateur faisant partie d’une bande provoquant des violences, notamment lors de manifestations sportives. | « Les houligans, ces jeunes voyous du football » (le Point, 3 juin 1985, p. 96).
1 (…) les « houligans », ces jeunes Soviétiques qui préfèrent écouter du jazz et boire de la vodka plutôt que d’étudier le marxisme-léninisme.
Guy Sitbon, in l’Express, 23 nov. 1964, p. 31 (in D. D. L.).
¨ Écrit à l’anglaise hooligan. | « Un chômeur, un parasite, un hooligan » (le Nouvel Obs., 19 août 1978, p. 41).
2 (…) des têtes creuses s’abouchèrent avec des criminels de droit commun, constituèrent des bandes de pillards et de hooligans.
Il ne se commettait plus un crime en Russie qui ne nous fût imputé et cela nous fit la plus mauvaise des publicités.
B. Cendrars, Moravagine, Œ. compl., t. IV, p. 122.
DÉR. Houliganisme.
Source:Le Grand Robert
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