Suite à l’interpellation du Ministère de la santé sur Ouaga fm au cours de l’émission « Affairage » du Mercredi 24 octobre 2018, au sujet d’une éventuelle rupture des médicaments antituberculeux à Bobo-Dioulasso, le Ministère de la Santé tient à informer l’opinion nationale qu’il s’agit d’une tension de stock (réserve non suffisante) qui est due au fait que le fournisseur mondial GDF, agrée par OMS, n’arrive pas à livrer les médicaments à bonne date suite à un problème de production de cette molécule.
Le ministère rassure l’opinion que le point qui est fait à la date du 24 octobre 2018 dans les centres de diagnostic et de traitement de la tuberculose de la région des Hauts Bassins a montré qu’aucun malade de la tuberculose n’a manqué son traitement.
Cependant, le ministère de la Santé à travers le Programme national de lutte contre la tuberculose, en collaboration avec la CAMEG, a procédé à un redéploiement de stock de ce médicament d’un centre de diagnostic et de traitement de la tuberculose (CDT) à un autre, d’une agence CAMEG à une autre, en fonction des niveaux de stock et des besoins. Cela devrait permettre qu’aucun malade de la tuberculose ne soit en rupture de traitement.
Avec l’appui du point focal de l’Organisation StopTB/GDF au Burkina Faso, une partie de la livraison attendue pour le 30 décembre 2018 qui a pu être mobilisée, a été reçue le 16 octobre 2018 à l’aéroport de Ouagadougou. Une procédure accélérée a été utilisée non seulement pour le transfert de ce médicament de l’aéroport à la CAMEG (le 23 octobre 2018) mais également de la CAMEG centrale à ses agences régionales.
Cela a permis le réapprovisionnement depuis le jeudi 25 octobre 2018, de toutes les agences régionales de la CAMEG et surtout les Dépôts Répartiteurs des Districts. Aussi, tous les CDT sont-ils déjà approvisionnés.
Au niveau mondial, une solution durable à la production du médicament est en train d’être cherchée afin de sécuriser tous les pays.
Le Ministère de la santé du Burkina Faso tient à rassurer la population et particulièrement les patients que le suivi est régulièrement fait à travers le Programme nationale de lutte contre la tuberculose et avec tout l’intérêt que cela requiert.
Source:Sig.bf DCPM/Ministère de la Santé