CHRONIQUE DU DEMI-FOU
Des populations de la région du sud-ouest du Burkina Faso, particulièrement celles de la zone de Niangoloko, à proximité de la frontière avec la république de Côte d’Ivoire, sont confrontées à des attaques d’éléphants. Il ne s’agit pas ici d’un film de fiction, mais d’une réalité baroque qui a été filmée et diffusée par la télévision nationale du Burkina(TNB), dans le mois de septembre 2017.
Dans les témoignages, un ancien journaliste de la TNB à la retraite, monsieur Soulama et originaire de la localité a dépeint cette situation avec une satire d’actualité en disant que pendant qu’il est question d’attaques terroristes dites djihadistes dans la partie sahélienne du nord du pays, celle du sud-ouest fait face au terrorisme des éléphants. En effet, il ressort que dans la nuit, des troupeaux d’éléphants dévastent des champs de cultures vivrières, des vergers avec parfois des morts d’hommes. Rien pratiquement ne résiste à la furie de ces pachydermes dont le poids énorme, atteint pour certains, cinq mille kilogrammes. Des murs de clôture de plantation et d’habitation sont souvent défoncés par les éléphants qui s’adonnent à ce vandalisme avec une sportivité pour laquelle ,la FIFA devrait avoir le courage d’annuler les scores, pour mauvais arbitrage car, ce football des pachydermes ne doit pas se tenir sur des terrains champêtres .Mais, la FIFA, les autorités burkinabè et les féticheurs de Niangoloko ,semblent impuissants face à ce drame terroriste éléphantesque. On ne peut pas s’aventurer à faire des tirs de missiles en direction de Niangoloko, sans écoper de sanctions onusiennes car, les éléphants sont une espèce animale mondialement protégée. Tout contrevenant s’expose à un embastillement, avec ou sans preuve de pièces à conviction, dont des écoutes téléphoniques, surtout que Niangoloko n’est pas loin de la ville de Ferkéssédougou, le fief de Guillaume Soro, qui n’a pas été invité au congrès de septembre 2017, du parti des éléphants ivoiriens. Question. Les éléphants sont-ils entrés en rébellion pour cela contre les habitants de Niangoloko ou bien ils protestent contre l’exil ivoirien du grand propriétaire du parc zoologique de Ziniaré au Burkina, en l’occurrence Blaise Compaoré ? Chercheurs en zoologie, féticheurs et voyants du Burkina, de la Côte d’Ivoire, un appel d’offres internationales est ainsi lancé en mode partenariat public privé(PPP), pour décrypter le message codé de ces pachydermes et les causes de leur terrorisme. Envoyez les factures au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui doit avoir à présent les mains libres, pour conclure les contrats car, le Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré ,ne pourra plus parler de gré à-gré car ,ces contrats PPP sont assortis d’appels d’offres internationales.
Que faire donc, face au terrorisme des éléphants de Niangoloko ? En effet, ils semblent aussi revendiquer un territoire, qui n’est pas l’AZAWAD, mais plutôt une zone forestière, à l’instar du mont Peko, où des populations sont allées s’établir, les obligeant ainsi à la divagation ? Il est évident que le maire de Ouagadougou ,qui a entrepris des ventes aux enchères d’animaux errants dans la capitale burkinabè ,n’osera pas s’attaquer à ces éléphants qui n’ont peur de rien. Quelle affaire, cette affaire. ! Les habitants de Niangoloko ne doivent pas être abandonnés aux attaques mortelles des pachydermes. Il faudrait autoriser les Forces de Défense et de Sécurité(FDS), à mener des patrouilles nocturnes dans la zone, pour des tirs bien calibrés de sommation et obliger ces bêtes à rester dans leurs périmètres de séjour diurne. L’idée saugrenue du président Donald TRUMP d’ériger un mur anti-immigration clandestine à la frontière mexicaine, ne saurait s’appliquer pour protéger la ville de Niangoloko contre ces fauves. Les cyclones dévastateurs qui frappent les USA, devraient ramener le président TRUMP à la realpolitik, pour savoir qu’il doit revenir sur sa décision de refus du financement des changements climatiques par les USA.
Dieu est fâché contre les bêtises de l’humanité, c’est pourquoi, il envoie des messages forts du genre, en termes de changements climatiques durs, pour faire réfléchir les humains, à plus d’actions de paix, de solidarité, de justice sociale, de réconciliation entre humains, entre animaux, nature et humains.
Demi-Fou
Laborpresse.net 13 septembre 2017