Commentaire
La région de l’Est du Burkina Faso, est devenue un des bastions des groupes armés terroristes, à l’instar de la zone nord du pays. Dans l’optique de faciliter les actions de combat des terroristes par l’armée, des mesures d’interdiction de circulation d’engins à 2 et 3 roues, sont prises dans une vingtaine de localités de l’Est, à compter du 10 Juin 2021 jusqu’à nouvel ordre.Cette interdiction porte sur les horaires de 18h à 5 h.
Localités concernées :
–Communes de Coalla, Liptougou, Manni et Thion dans la province de la Gnagna,
–Commune de Matiacoali et les villages de Natiaboani, Nagaré, Namoungou, Kpenchangou, Tanwalbougou et Tagou dans la province du Gourma.
–Communes de Madjoari, Kompienga, Pama et le village de Nadiagou dans la province de la Kompienga,
–Communes de Botou, Namounou, Logobou, Tambaga, Tansarga et Partiaga dans la province de la Tapoa.
Les personnes, qui pour des raisons de contraintes diverses, sont obligées de circuler sur des engins à 2 et 3 roues, doivent se munir d’autorisations spéciales délivrées par les autorités compétentes que sont : les commandants de brigade territoriale de gendarmerie, les commissaires de police en poste.
Le respect scrupuleux de ces restrictions par les populations, s’avère d’une impérieuse nécessité , dans la conjugaison des efforts entre civils et militaires, pour combattre efficacement les terroristes , qui poussent comme des champignons, malgré les actions régulières de neutralisations menées contre eux, par les Forces de Défense et de Sécurité (F.D.S). Les citoyens qui tenteraient évidemment de violer ces mesures sécuritaires, risquent d’être considérés comme des suspects une fois appréhendés.
La loi est dure, mais c’est la loi (Dura lex, sed lex).
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net 12 Juin 2021