Le Burkina Faso regorge de fruits et légumes avec cependant une insuffisance de circuits de commercialisation au plan national et international pour mieux booster l'activité.

Production de fruits au Burkina Faso : vers des mesures diligentes pour la relance de l’exploitation des sites abandonnés de l’ex société Flex Faso

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Le régime de la transition dans sa logique de promotion des productions céréalières et fruitières en vue de l’autosuffisance alimentaire, veut relancer les activités de l’ex société de fruit, Flex Faso.

Il a été fait au conseil des ministres du 29 décembre 2023, une proposition de solutions pour la mise en valeur des sites de production des fruits et légumes de l’ex société Flex Faso.

La société Flex Faso a vu le jour en 1986 à la faveur de la fusion du Projet de développement des cultures fruitières initié par l’Etat burkinabè en 1976 et du projet anacarde. La superficie utilisée pour la production de l’anacarde et d’autres fruits est répartie sur les sites de Bazèga (55 ha), de la vallée du Kou (35 ha), de Diapaga (10 ha), de Kourinion-Guénako (500 ha) et de Yendéré (500 ha).

La production et la commercialisation des nouvelles variétés de fruits et légumes développées par Flex Faso a connu un succès au plan national et international mais la société a été privatisée à la faveur du Programme d’ajustement structurel (PAS). Plus d’une décennie après la vente des vergers aux particuliers, le constat est que les sites sont non seulement abandonnés, sans entretien et font l’objet de menaces d’accaparement, précise le gouvernement.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures diligentes pour la relance de l’exploitation des sites abandonnés.

La filière fruits et légumes constitue une source de revenus pour les producteurs et contribue au développement de l’économie nationale. Sous la révolution avec le président Thomas Sankara, le haricot vert a été un produit d’exportation prisé. Il peut en être de nos jours et mieux avec l’évolution des moyens. Il en est de même pour les fruits comme les tomates, la pomme de terre, l’anacarde et les mangues. Il suffit que l’Etat joue la locomotive de relance de la filière et il s’en suivra des effets induits d’amplification de la production par des privés si les circuits de commercialisation au plan national et international sont mis en place.

Bérenger Traoré

Laborpresse.net       Samedi 20 Janvier   2024



 

 

 

 

 

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