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Commentaire
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a organisé le 26 Août 2015 à Ouagadougou,une rencontre d’échanges avec les médias dans l’optique d’une bonne couverture des élections couplées du 11 Octobre 2015.
La rencontre qui s’est déroulée dans la salle de conférence du Conseil Burkinabè des Chargeurs(CBC) à Ouagadougou dans la matinée du mercredi 26 Août 2015 a regroupé 225 participants (145 radios et télés, 40 journaux, 15 médias en ligne, 25 cadres du CSC).
L’objectif principal de la rencontre d’échanges a été de faire connaître davantage les textes législatifs et réglementaires adoptés dans le cadre des élections couplées présidentielle et législatives du 11 Octobre 2015.Ensuite,d’identifier les difficultés auxquelles les médias sont confrontés dans le cadre de la couverture médiatique en vue de leur traitement. Deux panels ont suffi pour exposer ces questions qui ont reçu des réponses auprès du CSC. Les responsables des médias ont aussi évoqué la nécessité pour les candidats et partis politiques d’élaborer des programmes réalistes de campagne qu’ils devront communiquer à l’avance aux organes de presse pour une bonne planification des reportages. Il importe de rappeler que la campagne électorale est de 3 semaines pour la présidentielle et 2 semaines pour les législatives. Ainsi, la campagne électorale débutera le 19 septembre 2015 avec la présidentielle pour s’enclencher une semaine plus tard avec les législatives. Le CSC prévoit une émission spéciale télévisuelle intitulée ‘’le Face à face’’ en cas d’un second tour pour la présidentielle. Cette émission sera animée par un journaliste à choisir par la procédure d’appel à candidatures. La probabilité de la tenue d’une telle émission est grande car, ce serait une grande surprise qu’un candidat puisse émerger du lot de la vingtaine de candidats dès le premier tour avec la majorité absolue de plus de 50% des suffrages. Le face à face serait donc un moment décisif pour chacun des deux candidats de tenter de prendre l’ascendant sur son rival et de déterminer le choix des électeurs pour le verdict final des urnes.
La présidente du CSC, Mme Nathalie Somé au regard du rôle capital des médias dans la conduite de la campagne électorale a tenu à rappeler confraternellement et avec insistance la responsabilité sociale du journaliste dans un tel contexte en ces termes : « Si les campagnes électorales sont par excellence des périodes d’effervescence politique, caractérisées par des joutes oratoires et parfois des excès langagiers, la responsabilité sociale du journaliste l’oblige à tempérer ce discours dans le traitement de l’information. Car, du professionnalisme des médias dépendent la paix et la cohésion sociale, qui ne sauraient être marchandées. »
Jean KY
Agence de Presse Labor 26 Août 2015
