Confidentiel
De nombreux risques existent dans les pertes de Cartes Nationales d’Identité Burkinabè (CNIB) et lors de certains usages des documents d’identité pour des services.
La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis un terme aux activités d’un groupe de présumés cybers escrocs en mai 2023 à Ouagadougou . Ils étaient spécialisés entre autres, dans l’usurpation d’identité, le faux et usage de faux et de multiples cas d’escroquerie aux moyens de communications électroniques.
Selon la brigade, le groupe utilisait des CNIB égarées ou de leurs victimes pour acquérir des cartes SIM en vue de dissimuler leur identité.
Ce constat fait par la police relève d’une faille dangereuse au niveau des sociétés de téléphones mobiles. On ne devrait pas accepter d’identifier une puce simplement sur présentation d’une CNIB sans vérifier si la photo de la personne sur la CNIB correspond à celle de celui qui l’utilise pour l’identification de la puce. C’est cette mesure de vérification préalable qui devrait être la règle pour éviter que des délinquants usent des identités de citoyens honnêtes pour s’identifier et commettre des délits et crimes en leurs noms.
Exceptionnellement, il pourrait être admis l’identification d’une personne qui ne peut pas se déplacer dans un lieu d’identification. Dans ce sens, la personne concernée peut faire une vidéo par WhatsApp et remettre sa CNIB à un émissaire pour l’identification sur présentation de la vidéo comme pièce à conviction.
Laborpresse.net Jeudi 18 Mai 2023