EDITORIAL
L’Organisation Mondiale de la Santé(O.M.S), a de plus en plus une attitude de lenteur exagérée dans l’évaluation de certaines maladies et la validation des recherches scientifiques pour des traitements. Le cas le plus récent, porte sur la pandémie du coronavirus.
Dès le début des cas d’infections au coronavirus en Chine, pendant que des scientifiques et médias tiraient la sonnette d’alarme sur le risque réel d’une expansion mondiale de la maladie, l’O.M.S passait le temps à déclarer que le COVID19 n’a pas franchi le seuil d’une pandémie mondiale. La suite, on la connait. Comme surprise par l’épidémie, l’O.M.S crie ensuite sur tous les toits, pour alerter la communauté internationale de l’ampleur désastreuse du covid19, un peu partout dans le monde et édicte des mesures de protection individuelle et collective.
Face à une telle pandémie, il urge, que les procédures habituelles de lenteur dans l’analyse des recherches scientifiques, soit revue pour des actions efficientes avec une certaine célérité. L’O.M.S reste blottie dans ses méthodes de conservateurs anti-progressistes en embouchant la même trompette, pour signifier que tel médicament ou vaccin probables, ne font pas l’objet d’un protocole de validation. Qu’est-ce que l’O.M.S attend, pour commettre des chercheurs à la tâche d’examen, en vue de la validation ou non des fameux protocoles ? Certes, dans le domaine médical, il sied de s’assurer du maximum de précautions, pour éviter des effets secondaires plus nocifs que les maladies elles-mêmes, objets de traitements. Cependant, il y a lieu de dénoncer l’attitude trop bureaucratique de l’institution onusienne O.M.S, qui avance au pas de caméléon face à des drames sanitaires, où il faut agir vite et bien. La médecine, est une science universelle enseignée de nos jours partout dans le monde. Les médecins de l’O.M.S ne sont pas systématiquement au –dessus des autres médecins du nord et du sud en termes de compétences. Comment comprendre le mépris des chercheurs chargés de la validation des résultats du professeur virologue français Didier Raoult, portant sur l’efficacité de la chloroquine associée à des antibiotiques pour traiter le coronavirus ?
Il a fallu le président américain Donald TRUMP donne le feu vert pour l’utilisation combinée de la chloroquine aux U.S.A, pour que la France lui emboîte le pas. Pourtant, Didier Raoult est français ! Comme quoi, il est difficile d’être prophète chez soi !
Par la suite, ce sont des pays africains, culturellement, politiquement et médicalement aliénés à l’occident, qui se sont lancés dans la course à la chloroquine pour espérer endiguer la propension du covi19.Il importe que les dirigeants africains, leurs chercheurs, assument leur indépendance sanitaire, par des certifications des produits probants de la pharmacopée traditionnelle. Le Burkina Faso, qui avait déconseillé la chloroquine, est revenu sur ses propos en admettant le produit avec même la promesse de réhabiliter une firme de la place, capable de produire 200.000 chloroquines par jour. Les autorités burkinabè en charge de la recherche scientifique, ont affirmé, qu’il sera fait recours, à l’utilisation d’une plante de la pharmacopée, qui a des effets positifs dans les traitements des maladies virales dont le VIH /SIDA. Ce traitement qui est pratiqué au Bénin, le sera aussi au Burkina contre le covid19.
Beaucoup de recherches en matière de vaccins, sont prometteuses sans que l’O.M.S ne s’active pour les protocoles de validation ou non. C’est le cas de 2 vaccins contre le paludisme à Nanoro et Kombissiri au Burkina. On a l’impression, que l’O.M.S est victime d’une politisation coloniale et ne s’intéresse qu’aux résultats de chercheurs du nord au détriment de ceux du sud. Ce n’est pas pour rien que le concept de maladies tropicales négligées a germé.
Laborpresse.net 30 mars 2020