Déclaration
Je voudrais avant tout propos remercier SEM le Président du Faso et Monsieur le Premier Ministre qui m’ont accordé leur confiance en me nommant à la tête du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA). Je voudrais ensuite féliciter et surtout remercier le ministre Jean Martin COULIBALY pour le travail qu’il a abattu deux ans durant à la tête du MENA et pour les innovations apportées. Cela a été possible grâce à l’ensemble du personnel du MENA qui travaille au quotidien dans des conditions pas toujours faciles. Je souhaite bénéficier de cet accompagnement pour qu’ensemble ,nous puissions contribuer à la mise en place d’une éducation de qualité au Burkina Faso. Notre éducation a certes été éprouvée ces derniers mois mais les Burkinabè ont dans un souci de préservation de la paix sociale, trouvé des solutions de sortie de crise ,à travers la signature d’un protocole d’accord. Je ne vais pas énumérer les points d’accord mais je voudrais simplement réaffirmer le caractère urgent du suivi de la mise en œuvre des différents points, afin de préserver cet esprit de confiance qui existe entre les partenaires sociaux et le gouvernement.
Je voudrais donc rassurer les partenaires sociaux et tous les autres agents du MENA de ma disponibilité à travailler pour la mise en œuvre réussie du protocole d’accord. Au-delà de la mise en œuvre du protocole d’accord, d’autres grands défis se présentent parmi lesquels on peut citer entre autres :
- La finalisation du plan d’action 2016 ;
- L’acquisition des matières d’œuvres pour les établissements d’enseignement technique et professionnels ;
- Le suivi de la mise en œuvre du Plan de passation des marchés afin de doter à temps, les bénéficiaires d’infrastructures et d’équipements scolaires ;
- Le bon fonctionnement des cantines scolaires ;
- La mise en œuvre réussie du PNDES ;
A tout le personnel du ministère, je lance un appel à l’Union et à travailler au rapprochement de tous les ordres d’enseignement au Burkina Faso : Le préscolaire, le primaire, le post primaire, le secondaire et le supérieur. Ce qui permettra de faire en sorte que notre éducation soit de qualité. Cela peut paraître un rêve au regard des difficultés qui ont émaillé l’opérationnalisation du premier organigramme et même les échos qui nous sont parvenus pendant les négociations entre la coalition nationale des syndicats de l’éducation et le gouvernement sur les difficultés d’harmonisation de points de vue entre les ordres d’enseignement, mais cela ne doit pas décourager car, entre la vision sur papier et sa concrétisation sur le terrain, il y’a nécessairement un fossé. Nous devons donc donner du temps aux reformes pour faire au cours du chemin, tous les ajustements nécessaires afin d’arriver un jour (cela peut être très long) ,à un véritable rapprochement des différents ordres d’enseignement au Burkina Faso.
Enfin, je tiens à remercier tous ceux qui ont fait le déplacement ce matin pour leur disponibilité et le témoignage de leur engagement et leur soutien physique, moral et spirituel à mon égard ,au regard de l’immensité des défis que nous devons relever.
Je vous remercie .
07 Fevrier 2018