Commentaire
La situation sécuritaire préoccupante au Burkina Faso suscite des points de vue passionnés entre citoyens. Des extrémistes tentent d’occulter les efforts patents des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans des actions de neutralisation des groupes armés terroristes. Cette attitude suscite l’indignation de citoyens patriotes qui en appellent à l’unité d’action pour vaincre les terroristes et leurs alliés impérialistes. Dans un tel contexte, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), en appelle à la tolérance et au sens élevé de la responsabilité de tous pour préserver l’indispensable union nationale.
A la date du 29 mars 2023, le collège des conseillers du CSC, a publié une déclaration sur cette situation signée par son président Abdoulazize BAMOGO. Le Conseil supérieur de la communication (CSC) dit constater avec regret la récurrence de menaces proférées à l’endroit d’organes de presse et d’acteurs des médias dans l’exercice de leur profession.
Face à cette situation, le CSC appelle les citoyens et citoyennes à la tolérance, à la pondération et à la retenue. Il condamne les messages de haine ainsi que les appels à la violence et invite les internautes à s’abstenir de les relayer ou de les approuver.
Le Conseil supérieur de la communication exhorte les autorités administratives étatiques à prendre les mesures idoines pour assurer la sécurité des médias et des journalistes dans l’exercice de leur profession.
Le CSC rappelle aux professionnels de l’information et de la communication la nécessité de mettre leur responsabilité sociale au cœur de leurs pratiques dans un contexte national marqué par des crises. Eu égard à l’extrême fragilité du pays, il invite les médias et les citoyens à plus de prudence et à persévérer dans leurs actions de sensibilisation en faveur de la solidarité, de la cohésion sociale et de la paix.
La crise sécuritaire, qui afflige le peuple burkinabè, rappelle le CSC, oblige à cultiver la solidarité et la cohésion sociale pour demeurer unis et forts face à l’ennemi commun. C’est pourquoi, il est impérieux que l’exercice de la liberté d’expression, dans ce contexte difficile, se fasse dans le respect des textes du Burkina Faso et dans le souci de préserver l’indispensable union nationale.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Vendredi 31 mars 2023