Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a reçu en audience, à Ouagadougou, les directeurs régionaux des Nations unies. En séjour en juillet 2024 dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ceux-ci lui ont rendu compte des discussions menées avec les membres du Gouvernement du Burkina Faso et recevoir ses orientations.

Me Apollinaire KYELEM de Tambela , Premier ministre du Burkina Faso : « Nos pays ont existé avant la CEDEAO et peuvent vivre sans la CEDEAO »

 Commentaire

Les relations humaines et institutionnelles d’une manière générale, sont régies par des rapports de force. Les plus forts économiquement et militairement,  ont tendance à dicter leurs lois aux plus faibles. Cependant, les Etats dans un esprit de souveraineté , peuvent parvenir à se faire respecter pour l’honneur et la dignité plutôt que de subir une domination néo-colonialiste de pillage des ressources naturelles de leurs pays par des impérialistes hautains et sataniques. Le Burkina Faso a opté pour l’option de la dignité dans un partenariat gagnant-gagnant.

La répétition, dit-on est pédagogique. Des pays occidentaux aux multiples facettes ,  ne cessent d’user de stratégies par les lobbies financiers et organismes sous-régionaux et internationaux , pour tenter d’imposer leurs plans d’aides au développement à des pays africains. Ces plans s’avèrent masqués sous des velléités de contrôle absolu de la vie politique et économique des Etats avec lesquels ils proposent ces aides. C’est pour cette raison que l’ex-représentante résidente  de l’ONU ,Mme Barbara a été déclarée persona non grata en 2022 au Burkina Faso et expulsée pour son ingérence outrancière dans la conduite des affaires intérieures du Burkina. Elle se comportait plus en chef de file des terroristes en s’érigeant comme une interlocutrice avec les groupes armés terroristes. Son bal masqué a été découvert qui consiste à jouer au pyromane et pompier à la fois .

Le pouvoir de la transition sous la conduite du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, ne cesse de rappeler aux partenaires multilatéraux du Burkina Faso, le respect de la souveraineté du pays et son option pour des partenariats diversifiés et gagnants-gagnants. Il ne sied plus que des partenaires viennent vers le Burkina Faso avec arrogance pour tenter de dicter leurs programmes de coopération d’exploitation néo-colonialiste.

Mises en garde contre l’Union Africaine (UA) et l’ONU

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a reçu en audience, à Ouagadougou, les directeurs régionaux des Nations unies. En séjour en juillet 2024 dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ceux-ci lui ont rendu compte des discussions menées avec les membres du Gouvernement du Burkina Faso et recevoir ses orientations. « Nous sommes venus, accompagnés par les directeurs régionaux des agences du Système des Nations unies, pour avoir des discussions avec les autorités nationales, les autres partenaires au développement, la société civile et la jeunesse pour voir comment bien positionner l’accompagnement des Nations unies au pays », a déclaré, à sa sortie d’audience, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel, Abdoulaye Mar Dieye.

De son côté, le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyélem de Tambèla, s’est réjoui du fait que le Système des Nations unies s’inscrive dans la vision enclenchée par les Etats du Sahel dont fait partie le Burkina Faso.

Il s’est néanmoins étonné , rapporte la Direction de la communication de la Primature, de voir que les Nations unies ont diffusé un communiqué incriminant les forces de défense et de sécurité engagées dans la lutte contre l’hydre, les accusant d’exactions civiles.

« Depuis 2015, les terroristes sont ici, pas une fois le Secrétaire général n’a fait un communiqué de compassion. Comment une armée que nous avons mis en place pour protéger nos citoyens peut encore s’en prendre aux mêmes citoyens », a-t-il relevé.

Cette rencontre a été l’occasion pour le Chef du Gouvernement, de rappeler et de condamner le néocolonialisme.

« Ce que nous refusons, c’est la vision néocoloniale. Voilà pourquoi, nous avons quitté la CEDEAO et pourtant nous avons tous créé la CEDEAO. Avant de quitter la CEDEAO, j’ai même dit que nos pays ont existé avant la CEDEAO donc nos pays peuvent vivre sans la CEDEAO. Nous sommes en train d’observer l’Union africaine (UA), si elle se comporte comme la CEDEAO nous allons la quitter et même l’ONU n’est pas exclue », a-t-il indiqué.



Voilà qui est dit et surtout bien dit.A bon entendeur , salut (Aw ni sogoma ,aw ka mè wa ! en dioula).

Oscar Félix Diakité

Laborpresse.net        Mercredi  16 juillet  2024



 

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