L’état-major français ne l’a révélé que le jeudi 26 octobre 2017 au matin. Au Mali, l’opération Barkhane et les forces spéciales françaises ont mené en début de semaine un raid, contre un groupe armé terroriste dans le nord du pays.
Selon la terminologie de l’armée, 15 combattants jihadistes ont été mis hors de combat. Selon nos informations, la quasi totalité seraient morts. Le colonel Patrick Steiger est le porte-parole des armées françaises. Il s’exprimait le matin à Paris.
« Dans la nuit de lundi 23 à mardi 24 Octobre 2017, dans la région d’Abeybara, à environ 100 km au nord-est de Kidal, c’est la découverte, l’identification, la localisation d’une katibat terroriste, qui a entraîné le déclenchement d’une action combinée entre les Forces spéciales françaises et Barkhane. L’opération a compris, outre la localisation et l’identification, une frappe par des avions Mirage 2000 et depuis un hélicoptère Tigre, terminée par une action au sol », a-t-il déclaré.
« L’opération a permis de mettre hors de combat 15 membres de cette katibat qui dépendaient d’Ansar Dine. Du matériel, des armes et des munitions ont été également récupérés ou détruits. Pour finir, une situation sécuritaire qui demeure fragile, marquée par des incidents sécuritaires réguliers dans le centre et le nord du Mali, ainsi que dans les zones transfrontalières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso avec un activisme marqué de la part de l’EIGS confirmé par l’attaque menée contre la gendarmerie d’Ayorou au Niger le samedi 21 octobre dernier », a-t-il conclu.
Source:rfi.fr
28 Octobre 2017