Le pape François lors d'une audience à la basilique Saint-Pierre, le 18 octobre 2017. REUTERS/Tony Gentile

Le pape François plaide pour une Europe plus solidaire

Le pape François lance un nouveau plaidoyer pour une Europe unie et solidaire. En concluant samedi 28 octobre  2017 une rencontre de deux jours organisée au Vatican sur le thème « repenser l’Europe », qui a réuni hauts responsables européens et évêques d’Europe, le souverain pontife a montré encore une fois son attachement au Vieux Continent et souhaité qu’elle face place à plus de dialogue et d’attention aux personnes.

Dans les mots du pape, pas de « grand-mère fatiguée » comme il avait défini l’Europe devant le Parlement de Strasbourg il y a trois ans, mais toujours la même exigence.

Devant l’assemblée où figuraient le président du Parlement européen, Antonio Tajani, ou le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, François a d’abord fustigé une Europe trop « technocratique » : « Il n’y a pas les citoyens, il y a les suffrages. Il n’y a pas les migrants, il y a les quotas. Il n’y a pas les travailleurs, il y a les indicateurs économiques. Il n’y a pas les pauvres, il y a les seuils de pauvreté ». La contribution des chrétiens, a-t-il dit, est de rappeler que l’Europe est faite de personnes et non de chiffres.

Les chrétiens sont selon lui aussi appelés à favoriser le dialogue, là où trop souvent résonnent les « hurlements des revendications ». Le pape a ainsi regretté que dans de nombreux pays, les formations extrémistes et populistes n’aient rien d’autre à offrir que leur protestation.

Redonner du sens au travail

Pour le souverain pontife, l’Europe ne pourra affronter ses défis qu’en redevenant un « espace de solidarité » – il a rappelé l’importance de l’accueil des migrants, « une ressource, plus qu’un poids » -, un espace aussi où « le travail », en particulier pour les jeunes, retrouve sa vraie valeur.

Enfin, l’Europe est pour François une « promesse de paix », qui exige créativité. Rappelant le centenaire de la bataille de Caporetto, l’une des plus meurtrières de la Grande Guerre, il a expliqué que c’est en se retranchant derrière ses propres positions que l’on finissait par succomber. Ce n’est donc pas le moment de construire des tranchées.

Source:rfi.fr

05 Novembre 2017

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