Commentaire
La voiture électrique est souvent présentée comme l’une des grandes solutions la France s’est fixé l’objectif de 100% de voitures électriques d’ici 2040, d’autres pays ont des objectifs semblables. Mais de nombreuses voix s’élèvent pour dire que la voiture électrique n’est pas si verte que ça.
Si la voiture électrique fonctionne avec de l’électricité produite par des centrales à charbon, ça n’a pas d’intérêt, autant rouler à l’essence. L’énergie nucléaire pose, elle, d’autres problèmes : il y a le risque d’accident, les déchets nucléaires sont dangereux… Pour être cohérent, la voiture électrique devrait rouler grâce aux énergies renouvelables.
L’énergie solaire produite par ces panneaux peut directement alimenter les voitures électriques et c’est une application « smart » qui invite les automobilistes à venir faire le plein au bon moment.
« Lorsqu’on sera en plein soleil, le système local de management de l’ombrière de Baratier va lancer une information à tous les automobilistes géolocalisés, qui ont souscrit à l’offre Premium et qui ont dit : « moi, je suis partant pour participer à la solidarité énergétique ». L’idée, c’est d’envoyer à ce moment-là une voiture à Baratier, puisqu’on est en plein flux solaire. Et pour y arriver, on mettra en place un système de bonus-malus par rapport au moment de la consommation. L’autre effet, c’est qu’on pourra ainsi utiliser la voiture non pas seulement comme un outil de déplacement, mais comme une batterie sur quatre roues, donc un outil de stockage », explique Stéphane Raizin.
Beaucoup disent que la meilleure énergie pour se déplacer, ce sont encore les calories qu’on brûle en pédalant… Et qu’en définitive, il faudrait remplacer toutes les voitures, qu’elles soient thermiques ou électriques, par des vélos ou encore des tricycles. En tout cas, le Burkina Faso regorge de vélos.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net 18 Août 2020