En Côte d’Ivoire, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le gouvernement ivoirien ont lancé le mardi 22 novembre 2016, à Abidjan, une opération de recensement des réfugiés vivant sur le territoire ivoirien, à travers le Service d’aide et assistance aux réfugiés et apatrides (Saara). Ces derniers sont pour la plupart originaires du Liberia, de la Sierra Leone, du Nigeria, ou encore de la Libye.
C’est une opération dite de vérification dans le but de collecter des données fiables sur les réfugiés en Côte d’Ivoire. Selon Dr Lacina Kouakou Kouamé, coordonnateur du Service d’aide et assistance aux réfugiés et apatrides (Saara), cette opération permettra une meilleure prise en charge des refugiés vivant dans le pays.
« Les besoins des réfugiés sont nombreux en termes de besoins sociaux. Il y a des questions de santé, d’éducation, de logement. Et donc c’est tout cela que nous allons prendre en compte, une fois que ces données-là seront actualisées. »
Le HCR entend, à travers cette opération, apporter la protection nécessaire dont ont besoin les réfugiés. Francis Konan Djaha, administrateur national de protection au sein du HCR, rappelle que « l’appui initial du HCR est un appui de protection ». « Nous assurons la protection des personnes qui sont réfugiées en Côte d’Ivoire, précise-t-il. Dès lors que la Côte d’Ivoire accepte de recevoir un réfugié sur son sol, le HCR apporte un appui technique et financier, pour prendre en charge le réfugié en question. »
La Côte d’Ivoire a longtemps accueilli des milliers de réfugiés au plus fort des conflits dans des pays limitrophes et ailleurs. Ces derniers sont pour la plupart originaires du Liberia, de la Sierra Leone, du Nigeria, ou encore de la Libye. Aujourd’hui, ils sont environ 2 000 encore présents sur le sol ivoirien dans l’attente de conditions favorables à un retour dans leur pays d’origine.
Source:rfi.fr
28 novembre 2016