Le Premier Ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, a été reçu dans l’après-midi du 3 octobre 2019 par le directeur général de la Banque européenne d’investissement, Lucas Mazzarolli au siège de l’institution à Bruxelles en Belgique. Entre les deux hommes, il a surtout été question de passer en revue, la coopération entre la Banque et le Burkina Faso d’une part, et d’autre part d’envisager un renforcement de cette coopération qui date des années 1970.
La Banque européenne d’investissement est un partenaire du Burkina Faso depuis les années 1970. Elle a accompagné par exemple notre pays dans les projets de construction du barrage de Ziga, d’approvisionnement de la ville de Ouagadougou à partir de ce barrage et tout dernièrement, la construction de la centrale photo voltaïque de Zagtouli et l’interconnexion électrique entre le Burkina Fao et le Ghana via Bolgatanga. Pour le Premier ministre Burkinabè, il a été question de « réchauffer cette coopération. Les domaines d’intervention de la Banque sont des domaines jugés prioritaires et qui participent incontestablement au développement socioéconomique du Burkina Faso. C’est pourquoi dira Christophe Dabiré, « nous avons profité poser un certain nombre de préoccupations liées à la nécessité pour la Banque d’intervenir de façon un peu plus forte, dans le domaine de la promotion de la petite et moyenne entreprise dans notre pays ». Pour lui, la restructuration de notre économie sur le plan industriel, constitue un des fondements de la réalisation du développement durable du Burkina Faso. C’est d’ailleurs dit-il, la vision du Président du Faso qui considère que le développement des PME/PMI engendrera à coup sûr, la croissance à travers la création d’emplois.
Pour le Directeur général de la Banque, c’est un honneur de recevoir le Chef du Gouvernement Burkinabè pour évoquer ces perspectives avec son institution. Il a reconnu que les domaines de l’eau, de l’assainissement et de l’électricité sont des éléments clés pour le développement des pays africains avec lesquels la Banque collabore. Avec le Burkina Faso, les pistes d’accompagnement de la Banque pourront évoluer selon lui, vers le processus de digitalisation du pays notamment celui de la santé. L’appui pourra toujours selon lui, s’élargir au secteur privé notamment à travers des investissements structurants. Toujours est-il que les réflexions vont se poursuivre dans le but de soutenir davantage le Burkina Faso qui est « un pays qui nous est très cher » a indiqué Lucas Mazzarolli.
DCI/ PM
14 Octobre 2019