Le service régional de la police judiciaire de Fada NGourma a démantelé un réseau de bandits armés grâce à la collaboration de la population. Ces derniers et leurs butins ont été présentés aux journalistes, le mercredi 9 mars 2016.
Un gang de bandits armés qui opéraient dans les zones de Koaré et Nagré, localité située à quelques encablures de Fada NGourma vient d’être démantelé par le service régional de la police judicaire de ladite ville. L’information a été donnée aux hommes de média, le mercredi 9 mars 2016 au cours d’une conférence de presse. Selon le commissaire de police, Edouard Ouédraogo, tout serait parti de la collaboration d’une personne de bonne foi qui a permis à l’enquête d’évoluer. « Le 4 novembre 2015, une victime déclare à nos services avoir été agressée à son domicile et qu’il aurait réussi à blesser l’un des auteurs grièvement à l’aide de son fusil de chasse calibre 12 mm », a expliqué le commissaire Ouédraogo. Selon la victime, la soixantaine bien sonnée, les assaillants sont venus entre minuit et 1h du matin. « Alerté par les chiens, je me suis mis à l’affut avec mon arme. Ils étaient au nombre de quatre individus tous armés. Ils ont forcé mes femmes et mes enfants à dire où je me trouvais et l’endroit où je cache mon arme avant de passer aux fouilles de ma concession. Me sentant coincé et craignant d’être abattu par les bandits, alors j’ai ouvert le feu sur les mâchoires d’un deux. C’est là qu’ils ont commencé a tiré de partout avant de s’enfuir», a soutenu le vieil homme. Le commissaire de police a indiqué avant que cet indice va aider pour la suite des recherches. Les investigations des flics permettront de mettre la main sur trois individus du réseau parmi lesquels un homme de 50 ans, marié à trois femmes et père de dix-huit enfants. Le chef du gang, à en croire le commissaire Ouédraogo, est toujours en cavale. Les recherches ont permis de saisir huit motocyclettes, des documents falsifiés de motocyclettes, des téléphones portables, des armes à feu notamment des fusils de chasse et un pistolet de fabrication artisanale. Des cartouches de munitions, des amphétamines et des « wacks » pour immobiliser les forces de l’ordre ont été également saisis chez les malfrats, a ajouté le commissaire Ouédraogo. Les présumés auteurs d’attaques seront présentés au procureur du Faso. Pour lui, les concernés encourent une peine de 5 à 50 ans de prison. Il a demandé à la population de toujours collaborer avec les forces de l’ordre pour venir à bout des délinquants.
Source:sidwaya.bf