Brève
Certaines régions du Burkina Faso sont régulièrement confrontées à des inondations, durant parfois 3 mois, en saison pluvieuse (Juillet, Août, Septembre). Pendant ces périodes, des villages entiers restent enclavés, difficilement accessibles par des véhicules à 4 roues. Des images de ces zones enclavées sont souvent présentées par des médias. Le problème cyclique demeure généralement sans solution et l’on reste passif devant la souffrance des populations, qui prennent leur mal en patience, dans l’expectative de la fin des pluies et de la décrue. Pourtant, des solutions pratiques existent pour faire face à cette situation. A défaut d’avoir les moyens matériels et financiers adéquats pour construire des ponts géants et solides dans ces zones inondables, recours peut être fait à des pirogues pour faciliter la traversée. Le Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation(CONASUR), devrait faire preuve d’ingéniosité pour disposer de pirogues et autres barques afin de secourir les populations des zones d’inondation. Certes, le CONASUR distribue des vivres et nattes à des citoyens sinistrés dont, des victimes d’inondation. Mais, il devra innover, pour s’adapter au x changements climatiques, en diversifiant ses moyens de secours. De même, des sapeurs pompiers, qui disposent de barques motorisées, ne devraient en user exclusivement qu’en cas de noyade. Les pompiers pourraient utiliser ces moyens, pour faciliter la traversée des eaux, dans les villages enclavés en hivernage. Ce sont autant d’idées utiles et pratiques, qui pourraient s’appliquer par les autorités burkinabè, de même que des ONG et particuliers, pour venir en aide aux populations, qui n’arrivent pas à évacuer des malades et s’approvisionner en produits de consommation nécessaires, faute de routes en saison des pluies.
Jean KY
18 deptembre 2020 Laborpresse.net