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Confidentiel
Dans le cadre de la mobilisation de fonds pour soutenir les efforts de lutte contre le terrorisme pour la reconquête du territoire national dans son intégralité, le gouvernement de la transition au Burkina Faso, a mis en place des mesures fiscales spéciales. Des agents des impôts seraient réticents à la retenue de 25% sur leurs indemnités. Une attitude jugée inadmissible par le Chef de l’Etat.
Dans ses multiples déplacements le 8 mars 2024 à travers dans les régions du Centre-Sud et Centre-Est, le président du Faso a rendu hommage aux femmes qui accomplissent d’énormes efforts de production dans l’économie nationale. Il a ainsi précisé que des produits agro-alimentaires dont le couscous bien produit par des femmes, seront achetés pour contribuer à l’alimentation des forces combattantes pour mettre fin à certaines importations d’aliments calorifiques. De même, les savons produits par les femmes seront utilisés pour les besoins de l’administration publique.
En marge de tous ces faits de valorisation des produits made in Burkina, le capitaine Ibrahim Traoré s’insurge contre des velléités de réticences de certains agents des impôts qui seraient réticents à la retenue de 25% sur leurs indemnités. Pendant que des employés du public et du privé consentent une retenue d’un (1%) sur leurs salaires, le président du Faso trouve inadmissible que la retenue de 25% qui est appliquée sur toutes les indemnités servies dans l’administration publique, des agents des impôts veuillent en faire exception. Sa position est claire pour l’application générale de la mesure.
On se rappelle par le passé, que le personnel fiscal s’était opposé à la réduction des taux de leurs fonds communs. Les retenues ne font plaisir à personne et ce sont des mesures ponctuelles dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Par conséquent, il sied de faire contre mauvaise fortune, bon gré en espérant la fin prochaine du terrorisme au bénéfice de tous.
Laborpresse.net Mardi 12 mars 2024
