Le comportement xénophobe du chef d’Etat tunisien Kaîs Saied réveille de vieux sentiments de stigmatisations raciales où des arabes maghrébins éprouvaient de la peine à reconnaitre comme des êtres à part égale,  leurs collègues africains d’Afrique noire.

HUMOUR : le président Kaîs Saied va-t-il laisser entrer en Tunisie le trophée FESPACO 2023 de provenance migratoire subsaharienne ?

Billet

La 28è édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) , s’est tenue du 25 février au 4 mars 2023 dans un contexte où en Tunisie le président Kaîs Saied mène une chasse à des ressortissants d’Afrique Subsaharienne accusés d’actes de violence et de troubles à l’ordre public.

Ce comportement xénophobe du chef d’Etat tunisien réveille de vieux sentiments de stigmatisations raciales où des arabes maghrébins éprouvaient de la peine à reconnaitre comme des êtres à part égale,  leurs collègues africains d’Afrique noire. La plupart des migrants subsahariens ont pris la route de l’aventure pour la recherche d’un mieux-être et de leur pain quotidien. A défaut de leur permettre d’avoir le pain, que la Tunisie ne recherche pas des arguties pour leur fermer la boulangerie. Il peut avoir des cas isolés d’individus indélicats de mauvaise moralité comme dans toute société. Mais, tous les migrants subsahariens ne sauraient s’avérer des bandits de grands chemins susceptibles d’effondrer la société tunisienne. A son accession au pouvoir, le président Kaîs Saied avait déclaré que ces prédécesseurs gouvernants avaient laissé les caisses de l’Etat vides .Ce ne sont pas les migrants subsahariens qui avaient ainsi vidé les caisses de l’Etat tunisien mais des politiciens tunisiens eux-mêmes. De plus en plus, l’actuel président tunisien est confronté à une impopularité au plan national. Il est en train d’élargir les bases de cette impopularité au-delà des océans , en fabriquant des boucs émissaires migrants , toute chose qui suscite indignation et réprobation dans plusieurs pays d’Afrique au Sud du Sahara.

. Va-t-il s’opposer à l’entrée en Tunisie du trophée de l’Etalon d’or de Yennenga remporté par son compatriote Youssef SHEBBI à la 28è édition du FESPACO le 4 mars 2023 ? De toute évidence, il s’agit d’un produit originaire du Burkina Faso, un pays subsaharien qui doit migrer en direction de la Tunisie. Ce trophée cinématographique est privé et le président tunisien ne peut rien contre .

Le président Saied est visiblement tombé en enfance (gaga) , du fait de son âge avancé avec une diminution de ses facultés.

Oscar Félix Diakité

Laborpresse.net       Dimanche 05 mars 2023

 

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