Suite au réajustement des prix des hydrocarbures, le gouvernement burkinabè avait pris l’engagement de prendre des dispositions pour éviter que cette augmentation n’ait un impact significatif sur les tarifs des produits notamment ceux de grande consommation, à travers des concertations avec les acteurs de la chaîne d’approvisionnement et de la commercialisation. C’est dans ce cadre que s’inscrivait la rencontre entre le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, et l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) ainsi que la Fédération nationale des acteurs du transport routier du Burkina (FENAT), le lundi 19 novembre 2018. A l’issue des échanges, les transporteurs ont pris l’engagement de ne pas répercuter la hausse des prix du litre d’essence et de gasoil sur les tarifs du transport des hydrocarbures et des personnes.
Le gouvernement a adopté lors du Conseil des ministres du jeudi 8 novembre 2018, une mesure de réajustement des prix des hydrocarbures à la pompe.Ainsi, le litre d’essence et de gasoil va a connu une hausse de 75 francs CFA à la pompe à compter du vendredi 9 novembre 2018.
L’engagement pris le gouvernement burkinabè de prendre des dispositions pour éviter que cette augmentation n’ait un impact significatif sur les tarifs des produits notamment ceux de grande consommation, à travers des concertations avec les acteurs de la chaîne d’approvisionnement et de la commercialisation déroule lentement mais surement son programme.
Ainsi, les concertations avec les transporteurs débutées il y a de cela deux semaines ont permis d’aboutir à une décision consensuelle à savoir le maintien des prix du transport des hydrocarbures et des personnes en l’état actuel.
C’est l’acte fort de la rencontre entre l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et la Fédération nationale des acteurs du transport routier du Burkina (FENAT) et le gouvernement avec à sa tête le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, le lundi 19 novembre 2018.
Saluant la disponibilité du gouvernement, le porte-parole des transporteurs, Issoufou MAÏGA a fait savoir que les transporteurs ont décidé de garder le statut quo au niveau des prix de leurs prestations.
Et M. MAÏGA d’ajouter : « Nous pouvons affirmer que le gouvernement est à notre écoute et nous également nous allons être à l’écoute du gouvernement pour qu’ensemble nous stabilisons le coût de la vie au Burkina Faso notamment au niveau du transport ».
En plus, il a promis que désormais, quelle que soit la situation qui se présente, les transporteurs vont faire prévaloir le dialogue avec le gouvernement.
Selon lui, le gouvernement a pris l’engagement d’accompagner les transporteurs dans l’exploitation pérenne de leurs entreprises éradication à savoir combattre les tracasseries routières et la révision si possible des taxes fiscales.
Il a soutenu n’avoir pas connaissance d’une quelconque augmentation de prix au niveau de certaines compagnies de transport.Néanmoins, M. MAÏGA a affirmé que les entreprises concernées seront rappelés à l’ordre, si cela était avéré.
Quant au ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, Vincent DABILGOU, il a salué l’engagement et le patriotisme des transporteurs vis-à-vis de la situation dans laquelle se trouve notre pays par rapport à l’augmentation des prix des hydrocarbures.
« Nous sommes engagés à travailler avec l’ensemble des transporteurs sur les 12 points de revendications inscrits dans leur plateforme. Aujourd’hui, nous sommes très contents d’avoir pu trouver des points d’entente avec les transporteurs de notre pays », a-t-il indiqué.
A écouter le ministre, la rencontre de ce jour s’inscrivait dans une tradition de dialogue entre le gouvernement et les transporteurs qui veut que chaque fois qu’il y a des problèmes que les deux parties puissent s’asseoir autour d’une table afin de discuter et trouver des points d’entente et de convergence.
DCI/PM
21 novembre 2018