Photo de famille des participants à l’atelier national de formation sur l’investigation et les bonnes pratiques en matière de gestion de scènes de crime des affaires de terrorisme à Ouagadougou le 12 février 2024.

Gestion des scènes de crime et terrorisme au Burkina Faso : une formation d’enquêteurs

Commentaire

Le contexte d’attaques terroristes au Burkina Faso requiert des mesures idoines d’investigation pour identifier les auteurs et complices. Pour parvenir à ce résultat, des formations spéciales s’évèrent nécessaires pour les enquêteurs.

Le Commandant de la Brigade spéciale des investigations anti-terroristes et de lutte contre la criminalité organisée (BSIAT), le Capitaine Rock Fabien SANON, représentant le Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, a présidé, le lundi 12 février 2024, à Ouagadougou, le lancement officiel des travaux de l’atelier national de formation sur l’investigation et les bonnes pratiques en matière de gestion de scènes de crime des affaires de terrorisme.

Cet atelier de formation, précise la Direction de la communication du ministère de la sécurité, s’inscrit dans le cadre du renforcement de capacités techniques et opérationnelles des enquêteurs de la BSIAT et des techniciens des services de Police technique et scientifique en matière de gestion de scène de crime terroriste.

L’atelier initié par la Brigade spéciale des investigations anti-terroristes et de lutte contre la criminalité organisée (BSIAT), avec la collaboration de l’Ambassade d’Italie au Burkina Faso et l’office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), vise entre autres, à :



maitriser les mesures adéquates de sécurité ;

identifier, prélever et conditionner les traces et indices de crime ;

renforcer la collaboration entre les différents acteurs de la chaîne pénale.



L’atelier regroupe des agents des ministères en charge de la Sécurité, de la Défense et de la Justice.

Des enquêtes en général et en particulier celles liées à la criminalité et au terrorisme, nécessitent des agents bien formés, objectifs et responsables. La subjectivité qui frise des allégations et règlements de comptes, constitue également un grave délit qui discrédite la chaine des investigations et porte atteinte aux droits et à l’honneur des personnes injustement mises en cause.

Bérenger Traoré

Laborpresse.net     Jeudi     15 Février   2024



 

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