Brève
La période caniculaire de mars à mai, donne lieu à des délestages électriques au Burkina Faso. Des coupures intempestives d’électricité se produisent au mois de mars 2024.
La Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) a exprimé un optimisme pour assurer une fourniture optimale d’électricité aux populations du Burkina Faso durant la période chaude. Elle fait savoir que les interconnexions électriques avec la Côte d’Ivoire et le Ghana, lui permettront de disposer d’une capacité stable durant la période de forte chaleur en 2024.A peine cette assurance donnée, qu’un incident réel ou provoqué a été signalé sur ces interconnexions.
La SONABEL sur sa page Facebook informait le 18 mars 2024 les consommateurs, qu’un important incident intervenu sur le réseau Ghanéen a gravement affecté par la même occasion le secteur électrique de la Côte d’Ivoire et engendré des perturbations sur l’ensemble de son Réseau National Interconnecté (RNI).
Les équipes techniques, déclare la SONABEL, sont à pied d’œuvre pour le rétablissement de la fourniture de l’électricité avec la disponibilité interne dans les meilleurs délais.
La SONABEL présente ses excuses pour ce désagrément indépendant de sa volonté.
La solution fiable résidera dans la capacité du Burkina Faso à se doter de réseaux électriques propres sans trop se fier aux interconnexions étrangères. En effet, ces deux pays éprouvent également des difficultés dans leurs capacités de production d’électricité. Etant des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont le Burkina Faso, le Mali et le Niger se sont retirés, si ces 2 pays veulent jouer les marionnettes de la politique française d’hostilité envers le Burkina Faso, des sabotages électriques instrumentalisés ne seraient pas exclus.
Par conséquent, il urge que le régime de la transition mette en branle des projets de grandes centrales solaires dans les régions et voir la mise en œuvre du projet de centrale électrique nucléaire. Sans une énergie électrique suffisante et à moindre coût, l’essor économique et industriel n’est véritablement pas possible.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Mercredi 20 mars 2024