Les ministres ont adopté le projet de charte de référence graphique de l’AES, et approuvé la prise d’actions urgentes pour son appropriation par les populations.

Economie : l’AES condamne la confiscation des avoirs financiers du Niger à la BCEAO

Commentaire

La vengeance de haine viscérale de la France contre le Niger, se poursuit au plan économique, après les tentatives infructueuses de renverser le régime de transition.

Des trois (03) pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), en l’occurrence le Burkina Faso, le Mali, le Niger, celui dont la France tirait des avantages incommensurables au plan économique est évidemment la république du Niger. En effet, l’uranium du Niger jouait une sorte de poumon économique de la France. Après les multiples ingérences incongrues du président MACRON, l’incarnation de Lucifer au sahel, dans les affaires intérieures du Niger par des tentatives infructueuses de rétablir le président destitué Bazoum, la France continue d’instrumentaliser des mesures de représailles économiques contre le Niger. C’est ainsi, par le truchement de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), les dictateurs français sont parvenus à faire confisquer les avoirs financiers de la République du Niger. Une situation vivement dénoncée par le Chef de l’Etat nigérien le général TIANI à travers les médias courant mi-février 2024.Ce blocage , constitue entre autres faits, les motifs du retrait des 3 pays de l’AES de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le 28 janvier 2024.Dans sa cynique malice métamorphosée en sous-préfet du néo-colonialisme français, la CEDEAO ose par la suite demander aux 3 mousquetaires de l’AES de revenir sur leur décision pour réintégrer sa geôle gauloise. Le refus cinglant des pays de l’AES de se conduire à l’abattoir, traduit leur détermination à sortir leurs états du pillage économique français et de son mode opératoire d’instrumentalisation du terrorisme. Les ministres de l’AES lors de leur réunion du 15 février 2024 à Ouagadougou, ont réitéré cette condamnation de la confiscation des avoirs financiers de la République du Niger.

Il importe, que l’AES accélère sa monnaie commune et tire de meilleurs avantages de ses ressources minières qui feront l’objet de convoitise mondiale et de sources fortes de devises. Il faudrait refuser de vendre ces ressources minières à la France, pour la sevrer par punition pour des siècles et des siècles, pour cause de son péché de pillage de l’Afrique et d’instrumentalisation du terrorisme, le plus grand crime contre l’humanité.

Oscar Félix Diakité

Laborpresse.net        Samedi     17 Février    2024



 

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