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Commentaire
La justice française a émis le 5 décembre 2018, un avis favorable sur la demande d’extradition de la justice burkinabè, de François Compaoré, de la France vers le Burkina, pour son jugement, dans le cadre de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo .Dans cette circonstance qui a réjoui de nombreux citoyens burkinabè, l’ambassadeur de France Au Burkina Faso, Xavier lapeyre de cabanes, s’est rendu à Koudougou , la ville natale du défunt Norbert Zongo pour parler des conditions de bourses françaises pour étudiants étrangers et les mesures d’accroissement du quota de bourse pour le Burkina.
C’était cela, le motif officiel de la présence du diplomate auprès d’étudiants de l’Université Norbert Zongo de Koudougou. Mais, en stratège politique, l’ambassadeur de Cabane, n’a pas voulu rester dans sa cabane en duplex de Ouagadougou, pour parler du dossier judiciaire de Norbert Zongo.Il a préféré le faire dans la ville sensible de Koudougou et dans l’université portant le nom de Norbert Zongo le 5 décembre 2018. En confirmant l’avis favorable de la justice française pour la demande d’extradition de François Compaoré, l’ambassadeur Xavier lapeyre de cabanes a fait savoir, qu’il reste une bataille juridique pour la suite de la procédure, qui pourrait être plus ou moins longue. Ainsi, l’ambassadeur lave de tout soupçon son pays, qui était accusé par une certaine opinion, de faire une probable obstruction au dossier d’extradition de François Compaoré, cité comme présumé coupable ou instigateur de l’assassinat du journaliste d’investigation burkinabè Norbert Zongo. Le gouvernement français avait rapidement pris en novembre 2018, des mesures d’interdiction d’asile aux présumés coupables d’assassinat de Jamal Khashoggi, l’éditorialiste saoudien disparu après être entré au consulat de son pays à Istanbul. Pour le parallélisme des formes,il aurait été paradoxal, que la France s’oppose à la demande d’extradition de François Compaoré. Cela aurait été le signe d’une justice à double vitesses.
Le 13 décembre 2018, marque le 20 anniversaire de l’assassinat odieux de Norbert Zongo. Les causes et instigateurs de l’assassinat de Norbert sont connus. La mort curieuse des soldats jugés coupables de la mort du journaliste, qui ont été condamnés à des peines de prison de 10 à 20 ans, laisse penser à une main invisible, bien visible, qui n’a pas intérêt à la manifestation de la vérité dans la suite de ce dossier judiciaire. C’est parce que les procédures judiciaires sont longues et bêtes ,qu’elles permettent même à des coupables bien établis de crimes de sang, de jouer aux innocents, de narguer des gens lors de leurs procès, avec des avocats du diable ,qui n’ont autres motivations ,que les espèces sonnantes et trébuchantes de leurs honoraires. Les gens doivent se comporter en humains, pour éviter de tuer, de brimer autrui pendant qu’ils sont forts au pouvoir, car, tôt ou tard, leurs crimes les empêcheront de vivre tranquillement et ils auront à faire à la justice.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net 13 décembre 2018.
Communiqué du gouvernement relatif à la décision de la Cour d’appel de Paris dans le cadre de la demande d’extradition de Monsieur Paul François COMPAORE
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