Commentaire
Plusieurs citoyens continuent d’être des cibles victimes des faits de cybercriminalité au Burkina Faso. L’imprudence, l’ignorance, la naïveté, la dépravation des mœurs, constituent des causes de ces délits sur les réseaux sociaux. La Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis aux arrêts à Ouagadougou deux présumés cybercriminels dans le premier trimestre 2024 qui devront répondre de leurs actes devant la justice.
La Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis fin aux activités de deux (02) présumés maîtres chanteurs à la webcam, usurpateurs d’identité numérique et cyber escrocs.
En effet, A.I et D.F, âgés respectivement de 25 et 29 ans et de nationalité étrangère, résidaient à Ouagadougou. Ils opéraient à travers des faux profils pour leur propre compte et facilitaient aussi la commission d’infractions de même nature dont l’auteur principal est un maitre chanteur résidant dans un pays voisin du Burkina Faso
En ce qui concerne leur mode opératoire, précise la BCLCC, d’une part, A. I et D. F, via des faux profils Facebook tels que « Anita Afa », « Didier Leroy », « Nazzal Salim », « Amanda Kargo », « Diallo Amadou », créés sur la base de numéros pré identifiés acquis, se faisaient passer pour des personnes en quête d’amour. Ainsi, ils s’investissent à faire miroiter au fil des échanges, des sentiments amoureux avec leurs victimes. Une fois la victime séduite, elle est invitée à poursuivre les échanges sur WhatsApp. A partir de cette plateforme, les présumés cyber escrocs, incitent leurs victimes à réaliser un appel vidéo intime, ce qui leur permet d’enregistrer le flux vidéo. Une fois en possession de ces contenus compromettants, les maitres chanteurs exigent des sommes d’argent à leurs victimes sous peine de voir divulguer lesdites vidéos sur les réseaux sociaux ou envoyer à leurs proches ou parents.
Une rançon de plus de 2 millions de FCFA
D’autres part, A. I et D.F collaborent avec certains de leurs compatriotes résidents dans leur pays et utilisant un mode opératoire similaire à celui ci-dessus décrit. Celui-ci faisait transférer les sommes liées au chantage de ses victimes sur les numéros de téléphones aux identités usurpées de A. I et D. F. Ces derniers se contentaient dans ce cas-ci de transférer à nouveau ces sommes sur d’autres numéros au profit de leur acolyte moyennant des commissions allant de 5 à 10% sur chaque montant reçu.
Interpellés puis auditionnés dans les locaux de la BCLCC, il ressort que les présumés auteurs ont reconnu les faits qui leur sont reprochés.
Le préjudice financier résultant de cette activité délictuelle est estimé à plus de deux (02) millions de francs CFA avec plusieurs victimes à la clé.
Les citoyens et particulièrement les jeunes doivent comprendre les risques liés aux selfies de dépravations sous le fallacieux prétexte d’être à la mode, branchés. Ils courent d’énormes risques de chantage à la webcam et de se voir jetés en pâture sur les réseaux sociaux. Le tort causé sera difficilement réparable. Même après suppression des vidéos compromettantes ; les séquelles demeurent dans l’opinion publique. Il est préférable de ne pas répondre aux appels vidéos de personnes inconnues.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net Vendredi 1er Mars 2024
» » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
VENTE EN LIGNE DU JOURNAL en version PDF
par envoi WhatsApp ou e-mail
ANNONCE
Internautes lecteurs et lectrices. Le journal trimestriel Labor presse est en vente en ligne. Tout éventuel acheteur intéressé est invité à faire un dépôt ou transfert d’argent sur le compte Moov Money (+226) 70 24 22 61 ou Orange Money (+226) 74 27 38 02. Une fois le paiement validé, le client ou la cliente recevra par WhatsApp ou E-mail selon sa préférence, la version numérique du journal en PDF(32 pages) qu’il (qu’elle) pourra lire directement sur son téléphone portable. Possibilité également de l’imprimer sur papier à travers une imprimante.
Burkinabè des 45 provinces du Burkina Faso, communauté de la diaspora, internautes divers à travers des pays du monde, profitez des avantages du numérique pour lire des informations intéressantes dans la version numérique du journal Labor presse.
Prix de vente: 2.500 FCFA
Moov Money (+226) 70 24 22 61 (WhatsApp)
Orange Money (+226) 74 27 38 02 (WhatsApp)
(((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((