La présidente du CSC, Mme Nathalie Somé/Hien(au milieu). Après les observations sur des propos violents tenus par des citoyens dans certains médias, les professionnels de la presse doivent être davantage vigilants pour couper tout propos de nature violente , régionaliste et de discrimination religieuse et ethnique pour la préservation de la paix et de la cohésion sociales au Burkina Faso. C’est ce que pense le site d’information laborpresse.net, car, les professionnels des médias ne doivent pas laisser les politiciens et autres citoyens transformer les organes de presse en des lieux de règlements de comptes avec des propos démesurés qui vont à l’encontre de l’éthique et de la déontologie journalistiques.

Couverture médiatique de campagne déguisée:le CSC rappelle les médias et les partis à l’ordre

Le Conseil supérieur de la communication a constaté que des médias sont sollicités par des candidats à la présidentielle pour médiatiser le dépôt de leur candidature auprès du Conseil constitutionnel. Loin d’être des actions anodines, ces agissements tombent sous le coup de la loi interdisant la campagne électorale déguisée.

En effet, au regard des dispositions de la décision n°2015-012/CSC portant règlementation de la couverture médiatique des activités des partis, formations et regroupements politiques, de candidats indépendants du 21 juin au 18 septembre 2015 inclus, la couverture médiatique d’un dépôt de candidature n’est pas autorisée. Les actions politiques dont la médiatisation est autorisée par ladite décision sont précisées à son article 5 ; il s’agit des investitures et des avis et annonces.

Le CSC invite de ce fait les hommes et femmes de presse à ne pas honorer de telles invitations. Il recommande fortement aux acteurs en lice pour l’élection présidentielle à se départir de telles sollicitations et à se conformer aux dispositions de la décision.

En rappel, ladite décision qui prend appui sur l’article 68 bis de la loi électorale court jusqu’au 18 septembre 2015. Le CSC, dans ses prérogatives, appliquera aux contrevenants les sanctions rattachées à la violation de cette décision.

La Direction de la Communication et des Relations publiques
Contact : 25 30 11 24, poste 152

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