Commentaire
La cherté des tarifs des communications électroniques (téléphone, internet) est longtemps décriée au Burkina Faso sans changement. Le Premier ministre Apollinaire Kyelèm de Tambéla interpelle les sociétés de télécommunications à appliquer des tarifs concurrentiels impactés par une baisse au profit des populations.
Les membres du Conseil de Régulation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) ont eu l’opportunité d’être reçus en mars 2024 par le Premier ministre Apollinaire Kyelèm de Tambéla. Conduite par son président, Dr Pasteur Pooda, la délégation a présenté les membres du Conseil, décliner les missions, les perspectives et les problèmes auxquels l’institution est confrontée.
Selon le président du conseil de régulation, l’ARCEP est confrontée à plusieurs défis en matière de communication, parmi lesquels la qualité des services offerts par les prestataires, la problématique des coûts abordables et la couverture territoriale.
Le Premier ministre a interrogé l’ARCEP sur le coût élevé des communications car pour lui, ce que les Burkinabè attendent surtout, c’est la réduction des coûts de communication.
Il a donné des instructions, rapporte la Direction de la communication de la Primature, pour que la réflexion soit menée en vue de réduire les coûts, au grand bénéfice de la population.
« Par exemple, actuellement les coûts sont uniformes, donc il n’y a pas de concurrence, alors qu’auparavant c’était un peu différent ; les prix différaient selon les opérateurs. C’est comme s’il y avait une entente entre les opérateurs pour fixer les prix. Pourtant, les ententes sont interdites, car elles faussent la concurrence. Dans un pays pauvre comme le Burkina Faso, le prix est très déterminant. Quand vous cherchez la qualité d’un repas, c’est que vous n’êtes pas affamés. Il faut donc se pencher sur les coûts très élevés de la communication », a déclaré le Premier ministre.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Samedi 23 mars 2024