Confidentiel
Selon des statistiques fournies par les services étatiques en charge de la promotion immobilière de la république de Côte d’Ivoire, 80% des populations ivoiriennes vivent dans des habitats de location. Les foyers propriétaires de titres fonciers représentent les 20% restants. Face également au faible taux de bancarisation (20%) des populations actives, le système d’acquisition de villas par prêts bancaires ne s’avère pas adapté pour faciliter l’accès à des logements décents. C’est pourquoi, le gouvernement ivoirien, indépendamment des initiatives des promoteurs privés de l’immobilier, vaudrait renforcer l’offre du système de location-vente pour permettre à d’avantage de citoyens, de pouvoir acquérir des logements selon leur mode de paiement adapté.
Au Burkina Faso, les autorités en charge de l’habitat, ont des années durant, passé le temps dans des discours chimériques, en arguant que la solution à la flambée des loyers par des privés, serait de créer une alternative d’offre suffisante d’Habitat à Loyer Modéré (H.L.M) par l’Etat. On a l’impression, que certaines personnalités burkinabè dans les arcanes du pouvoir, après avoir ingurgité de la liqueur, disent des paroles qu’elles ne font plus suivre d’effets concrets. Les questions foncières et immobilières, sont d’une importance très sensible au Burkina Faso, que les autorités ont intérêt à traiter avec lucidité, légalité, pour éviter que la bombe à retardement que constitue le foncier, n’explose. La Révolution sous le président Thomas Sankara, a su promouvoir en 4 ans, une politique active de logement par location-vente, qui a permis à des fonctionnaires et autres salariés, de disposer de logements dans différentes cités (1200 logements, cités An 3 et 4 à Ouagadougou etc…).Il faut savoir imiter les bons exemples.
Laborpresse.net Vendredi 19 Mars 2021