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Commentaire
Une guinéenne de 18 ans arrivée en Côte d’Ivoire en mi-Août 2021, avait été suspectée d’être infectée par le virus d’Ebola et hospitalisée à Abidjan.Après analyses médicales, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a nié le 31 Août 2021, la présence du virus en Côte d’Ivoire.
Les fausses alertes en matière sanitaire, créent la psychose et le stress chez de nombreux citoyens. C’est suite à de nouvelles analyses de l’Institut Pasteur de Lyon (France) sur les prélèvements réalisés sur la jeune Guinéenne présentée par les autorités ivoiriennes comme infectée, mi-août, que l’OMS à tiré la conclusion de l’absence de preuve de la présence du virus Ebola en Côte d’Ivoire. Pourtant, le 14 août 2021, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire annonçait avoir détecté un cas de maladie à virus Ebola : une jeune patiente guinéenne de 18 ans ayant voyagé dans les jours précédents entre la ville de Labé, en Guinée et Abidjan, en Côte d’Ivoire, soit un trajet de 1 500 km en transport en commun, précise RFI. . De nouvelles analyses des premiers prélèvements, effectués cette fois par le laboratoire Bio-Mérieux et l’Institut Pasteur de Lyon en France, se sont révélés négatifs « tant par la technique PCR que pour la sérologie », indique un communiqué du ministère de la Santé ivoirien. Plutôt que de conclure à un important raté, selon RFI, il assure que « cette situation a permis (au) pays de tester son système national de préparation et (de) réponse à une épidémie ».
Une telle situation peut discréditer les laboratoires de santé en Côte d’Ivoire ainsi que l’OMS, pour un double langage sur une maladie gravissime.A Ouagadougou, au mois d’Août 2021, une rumeur consécutive au cas ivoirien, s’était exportée dans la capitale du cinéma africain , pour un cas symptomatique de fièvre hémorragique sur une patiente venue de la Côte d’Ivoire , mise en observation et traitement au CHU Bogodogo.Les autorités sanitaires du Burkina, ont quant à elles fait preuve de retenue pour ne pas parler explicitement d’un cas d’Ebola mais plutôt de fièvre hémorragique.Les tests médicaux ont démontré l’absence de la pathologie à virus Ebola sur la patiente et le ministère de la santé a publié un communiqué officiel à cet effet.
Il y a eu suffisamment dans plusieurs pays, de faux soupçons de covid 19 et de décès qualifiés de cause de cette maladie, alors qu’il s’agit plutôt de mortalités liées à d’autres pathologies comme le diabète.Il sied d’éviter de faux diagnostics et alertes en matière de santé.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Lundi 06 Septembre 2021
