Depuis la rencontre entre le président ivoirien Alassane Ouattara et le chef de l’opposition réunie, Henri Konan Bédié, le 11 novembre dernier, les deux camps sont restés relativement silencieux. Même si la tension a baissé d’un cran dans le pays, la crise électorale, à l’origine de la mort d’au moins 85 personnes, est loin d’être réglée.
Vendredi 20 novembre 2020, Henri Konan Bédié, le président du PDCI a annoncé officiellement « suspendre » ce dialogue tant que les cadres de l’opposition, toujours en prison, n’étaient pas libérés. « J’ai suspendu ce dialogue, jusqu’à ce que nos frères soient libérés », a-t-il précisément déclaré. Entre autres, Maurice Guikahué, vice-président du PDCI, mais aussi Pascal Affi N’Guessan, président du FPI-légal sont toujours derrière les barreaux.
Depuis la rencontre du 11 novembre entre Ouattara et Bédié, les demandes de libérations, « préalables non-négociables » selon l’opposition, sont restées lettre morte. Mais le président du PDCI se veut confiant : « je pense bien, dit-il, que dans quelques jours, ces différentes libérations seront faites pour que nous puissions reprendre le dialogue. »
Source: rfi.fr
23 Novembre 2020