Brève
Les statistiques sont alarmantes pour les cas de grossesses en milieu scolaire ivoirien. Selon l’ONG Médecins du monde citée par RFI, 76% des ivoiriennes qui mettent fin à leur grossesse vont encore à l’école. L’avortement est illégal dans ce pays sauf cas de viol ou d’inceste. Les coupables d’avortement, sont punissables de 6 mois à 3 ans de prison. En Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et dans plusieurs pays africains, l’éducation sexuelle demeure un tabou social à tel point que les parents n’acceptent pas de parler ouvertement du sujet à leurs progénitures féminines. Les programmes scolaires n’enseignent pas non plus suffisamment les questions de la sexualité aux élèves. Tous ces faits, contribuent à accroitre les grossesses non désirées en milieu scolaire. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) , estime qu’en Côte d’Ivoire, pour 100.000 naissances, plus de 600 Ivoiriennes meurent en couche. Cela représente 3 fois plus que la moyenne des pays en développement.
Nina Ouédraogo
Laborpresse.net 24 Mai 2021