Brève
Une session extraordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature(CSM), s’est tenue le 16 juin 2022 à Ouagadougou.Elle était présidée par le Chef de l’Etat Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, en sa qualité de garant constitutionnel de l’indépendance de la Magistrature.
Pour le Chef de l’État, cette rencontre est une suite logique de son engagement, depuis l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), à travailler pour l’indépendance de la justice burkinabè.
Au regard de l’importance des attributions du CSM, « il me semble opportun que les réflexions soient menées en vue de trouver un mécanisme à même de garantir que les objectifs assignés au CSM puissent être réalisés sans aucune entrave éventuelle, c’est-à-dire que des conditions soient créées en vue de permettre au CSM de s’affranchir de toute forme de pression, fût-elle politique, économique, d’intérêt partisan ou corporatif », dixit le Président du Faso.Le Président du CSM , Mazobé Jean KONDE a salué la disponibilité du Président du Faso au dialogue et souhaité que « cette dynamique s’approfondisse notamment à travers la mise sur pied d’un cadre restreint d’échanges afin de suivre la mise en œuvre des engagements pris de part et d’autre à l’occasion des différentes rencontres ». Pour ce faire, rapporte la Direction de la communication de la Présidence du Faso, il a indiqué que le rôle de « garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire » commande que des rapports étroits soient instaurés entre le Président du Faso et le CSM.
Il est évident que l’immixtion politique dans l’appareil judiciaire, crée dans plusieurs pays à travers le monde, une justice à deux vitesses.Ce type de justice opprime les pauvres et les opposants et ménage les tenants du pouvoir.Au Burkina Faso, force est de constater, que le monde judiciaire depuis l’insurrection populaire de 2014, s’est remarquablement débarrassé de certaines chaines politiques qui entravaient son indépendance.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Mercredi 22 Juin 2022