Commentaire
Dans son message, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) Mathias Tankoano, a insisté sur le respect des principes du Pacte de bonne conduite 2020 entre les parties prenantes aux élections couplées présidentielle et législatives du 22 novembre 2020..
Par la signature du Pacte le 29 septembre 2020, les parties s’engagent à, entre autres, inscrire leur discours dans le cadre d’une saine émulation des idées, cultiver le respect mutuel et la courtoisie entre adversaires politiques et entre acteurs du processus électoral, rejeter toute forme de violence et à accepter la différence. Les signataires s’engagent également à privilégier le dialogue et la concertation en cas de différend.
Des médias et agences de communication, il est spécifiquement attendu le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle ; l’équité vis-à-vis des candidats, partis, regroupements politiques ou listes d’indépendants en compétition, non seulement dans la couverture des activités politiques sur le terrain, mais aussi dans le traitement de l’actualité liée aux élections, conformément aux prescriptions légales et réglementaires.
Au-delà des dispositions législatives et réglementaires d’encadrement du discours politique électoral, le Pacte de bonne conduite est apparu au CSC, depuis 2002, comme un moyen juridique supplémentaire qui consacre l’engagement sur l’honneur des acteurs politiques, médiatiques et de la société civile, à conformer leur conduite aux aspirations profondes de paix et de cohésion. Le but ultime étant de faire en sorte que le discours politique électoral ne rompe pas l’harmonie de l’unité nationale », précise le président du CSC, Mathias Tankoano.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net 03 Novembre 2020