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Commentaire
Les réseaux impérialistes et valets locaux qui instrumentalisent les attaques terroristes au Burkina Faso et dans la zone de la Confédération Alliance des Etats du Sahel (C.AES), face aux difficultés qu’ils rencontrent de plus en plus à ne pas pouvoir tenir tête aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) bien équipées, usent de ruses pour des modes opératoires de surprise. Pour contrer ces ruses diaboliques, le Burkina Faso a activé des dispositifs sécuritaires d’ampleur sur l’ensemble du territoire national. Les contrôles de police s’étendent à des véhicules antérieurement exemptés. La commune de Ouagadougou, applique désormais ces contrôles à compter du 20 septembre 2024.
Le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, par un communiqué daté du 20 septembre 2024, justifie la prise de la mesure de généralisation des contrôles policiers à tout type de véhicule désormais aux entrées de la ville de Ouagadougou. La raison , d’ordre sécuritaire, est largement explicitée.
Au regard de la situation sécuritaire et pour parer à toute perfidie éventuelle, les véhicules suivants qui ont été jusque là exemptés des contrôles de police à l’entrée de Ouagadougou, sont désormais soumis au contrôle. Il s’agit:
–des ambulances et assimilés;
-des véhicules transportant des restes mortels;
-des véhicules de type fourgon blindé transportant des devises ou autres biens précieux;
-des véhicules des mines et carrières;
-des véhicules de corps diplomatique;
-etc…
Le conducteur ou le chef de bord de ces véhicules, sont priés de présenter à tout service de contrôle à l’entrée de la ville les pièces suivantes:
-l’ordre de mission ou la fiche de transfert du patient dûment rempli et signé de l’autorité compétente;
-l’arrêté de transfert des restes mortels signé par l’autorité compétente;
-l’ordre de mission signé par le responsable de la société chargée du transfert des fonds;
-la carte diplomatique;
Il est précisé qu’en tout état de cause , les services de contrôle en plus des documents présentés, se réservent le droit de procéder à d’autres vérifications sur le véhicules ou sur les individus.
Par ailleurs, les véhicules qui arborent des signes distinctifs notamment les fanions sur leur lieu de travail, sont obligés de les enlever à l’entrée de la ville.
Le président de la délégation spéciale dit savoir compter sur la bonne compréhension de toutes et tous pour lutter contre le terrorisme et le grand banditisme.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net Lundi 23 septembre 2024
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