Discours de clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2018
Excellence, Monsieur le Premier Ministre, chef du Gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les présidents d’institutions ;
Mesdames et Messieurs les membres du Bureau de l’Assemblée nationale ;
Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement ;
Monsieur Mélégué TRAORE, ancien Président de l’Assemblée nationale ;
Excellence, Monsieur le Premier Ministre, chef du Gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les présidents d’institutions ;
Mesdames et Messieurs les membres du Bureau de l’Assemblée nationale ;
Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement ;
Monsieur Mélégué TRAORE, ancien Président de l’Assemblée nationale ;
Excellences Mesdames et Messieurs les ambassadeurs et Chefs de missions diplomatiques et consulaires ;
Mesdames et messieurs les Représentants des Organisations Internationales et Interafricaines ;
Honorables députés à l’Assemblée nationale ;
Distingués invités ;
Mesdames et messieurs.
Le développement procède-t-il de la démocratie ou la démocratie précède-t-elle le développement ?
Je ne vous soumets pas ainsi à un exercice de dissertation, mais la question mérite d’être posée et être posée aux élites politiques africaines au moment où de plus en plus des voix s’élèvent pour crier « A quand l’Afrique ? ».
Poser une telle question au moment où le libéralisme politique et/ou économique semble, je dis bien semble, avoir eu raison de son rival, peut paraître comme un crime de lèse-majesté. Je le sais.
Cette interrogation peut paraitre d’autant plus surprenante qu’elle émane du Président d’un des piliers de la démocratie. Je l’avoue.
Mais sachez que de Gombousgou à Nassoumbou en passant par Kampti et Bakata, c’est cette même question que se posent, inquiètes, les populations que nous avons l’honneur de représenter.
Après l’euphorie de la vague de démocratisation des années 90, après les différents printemps arabes, après la victorieuse insurrection burkinabé, le rêve d’un bien-être des Africains a laissé place au désenchantement. La prospérité économique, l’accès à la santé, à l’éducation et au logement, le plein emploi et la justice sociale, restent encore des lignes d’horizon pour des millions d’Africains.
Mesdames et messieurs,
Distingués invités,
Honorables députés,
Ce n’est pas avec des discours et des mots que nous réussirons à combattre ce mal-être africain et réenchanter nos peuples.
Comme le prévenait Thomas Sankara, avec le bon sens qui a toujours été le sien : « La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament ». Fin de citation.
C’est donc par des actes forts et concrets que nous répondrons aux aspirations légitimes de nos concitoyens.
Que l’on se comprenne bien. Ce n’est pas parce que je soulève des sujets qui écorchent bien de tympans que mes propos doivent être pris pour inamicaux et hostiles. Bien au contraire.
Détenteurs du pouvoir législatif ou du pouvoir exécutif, nous devons agir en femmes et hommes responsables et pour cela, nous avons l’obligation d’adopter le parler vrai et d’agir en conséquence. Car il y a urgence. Cette urgence commande courage, audace, transparence et méthode.
C’est donc mû par cette vision que la représentation nationale a entrepris de relire sa « loi intérieure » par l’adoption le 10 décembre 2018 de la résolution N°003-2018 du 10 décembre 2018 portant modification du règlement de l’Assemblée nationale. Hormis les problèmes d’interprétation et de contradiction de certaines dispositions qu’elle permet de résoudre, la révision de notre règlement visait au moins un quadruple objectif :
La population du Burkina Faso est estimée à plus de vingt millions d’habitants dont 51, 7% de femmes et plus de 85% de jeunes ayant moins de 40 ans. Malgré cette prédominance des femmes et des jeunes au niveau de la structure démographique, notre pays compte, tenez-vous bien :
06 femmes ministres sur 34
4 femmes gouverneures sur 13,
12 femmes Hauts commissaires sur 45,
41 femmes Préfets sur 351.
Et comble de paradoxe, la même Assemblée nationale qui a voté la loi sur le quota genre ne compte que 17 femmes sur 127 députés.
Il n’y a pas que la « Moitié du ciel » qui soit sous représentée dans les sphères de décision. En effet, notre pays ne compte qu’un seul ministre, 5 députés et aucun gouverneur de moins 40 ans. Ce n’est ni juste, ni éthique, ni démocratique. Il est temps que les choses changent. Pilier de la démocratie, l’institution parlementaire a décidé, à l’unanimité des députés, d’appliquer à elle-même le quota genre de 30% contenu dans l’esprit de la loi N°010 du 16 avril 2009. Ainsi donc, désormais, le bureau de l’Assemblée nationale comprendra impérativement au moins une femme Vice-Présidente et trois femmes secrétaires parlementaires. Dans l’attente de l’adoption prochaine d’une loi instituant le quota jeune, j’ai fait en sorte que les jeunes et les femmes connaissent une meilleure représentativité dans la mise en place des nouvelles instances de l’Assemblée nationale intervenue hier.
Ainsi, 9 femmes sur 17, 4 jeunes députés de moins de 40 ans sur 5 ont été responsabilisés.
La relecture de notre règlement a visé comme deuxième objectif la dynamisation de l’efficacité de l’institution parlementaire. Pour ce faire, des commissions générales ont été créées ou redimensionnées pour mailler au plus près les différentes problématiques qui se posent au développement de notre pays et mieux répondre aux attentes des masses populaires souvent oubliées. Au nombre de quatre, ces commissions nouvellement créées et redimensionnées sont :
la Commission de la jeunesse, de l’éducation, de l’emploi et de la culture (CJEEC) afin de mieux prendre en charge la problématique jeune et emploi ;
la Commission du genre, de l’action sociale et de la solidarité nationale (CGASS) afin de mieux cerner les questions liées au genre ;
la Commission du développement rural, de l’économie et des changements climatiques (CDRECC) pour traiter des problèmes récurrents du monde rural ;
la Commission de l’évaluation des politiques publiques et du suivi de recommandations (CEPSUR) qui se veut transversale, se chargera du suivi de la mise en œuvre des différentes recommandations faites au gouvernement par l’Assemblée nationale. En outre, elle a pour rôle d’évaluer l’efficacité des politiques publiques mises en place par l’exécutif.
L’atteinte du troisième objectif nous permet de nourrir l’espoir de rendre plus efficaces le discours du Premier ministre sur l’état de la nation et les réponses des membres du gouvernement aux questions orales devant la représentation nationale.
Enfin, avec cette relecture, le vote électronique que j’ai annoncé depuis quelque temps devient possible ancrant notre institution dans le modernisme responsable et durable.
Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
Distingués invités ;
Honorables députés ;
Mesdames, messieurs ;
Ces réformes visent à faire bouger certaines lignes dans les pratiques et habitudes parlementaires dans notre pays. J’exhorte les députés post-insurrectionnels que nous sommes à faire davantage pour servir d’exemples au reste de notre peuple. C’est pourquoi, j’ai prolongé la mission de la commission ad-hoc de relecture de notre règlement qui devra nous faire d’autres propositions à la lumière de bonnes pratiques parlementaires vécues dans certains pays. Il nous faudra oser briser les chaines du conservatisme et du corporatisme dont la persistance écorne notre image, abîme notre réputation et nous éloigne de notre peuple.
Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
Distingués invités ;
Au-delà de son formalisme républicain, la cérémonie de clôture de la session budgétaire est un acte majeur de la vie de notre institution.
Intervenant après l’adoption de la loi de Finances, elle marque la fin d’une activité parlementaire en même temps qu’elle ouvre un nouveau cycle des relations budgétaires entre le législatif et l’exécutif, formellement séparés, mais ayant tous en partage le devoir de servir la nation.
A toutes ces éminentes personnalités qui ont bien voulu sacrifier de leur temps précieux pour rehausser l’éclat de la présente cérémonie, je dis grandement merci et leur exprime la reconnaissance de la Représentation nationale.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Je voudrais au nom de la Représentation nationale et au mien propre vous adresser à vous-même et à l’ensemble des membres de votre gouvernement mes sincères félicitations pour le travail accompli et vous renouveler à l’occasion, la disponibilité de l’Assemblée nationale à vous accompagner, sans pour autant se départir de sa mission de contrôle de l’action du gouvernement.
En dépit de la multitude de facteurs limitants, le bilan à mi-parcours du Plan National du Développement Economique et Social (PNDES) fait ressortir un taux de croissance qui est passé de 5,9 % en 2016 à 6,7 % en 2017, et devrait être contenu dans l’ordre de 6 % en 2018.
De beaux chiffres sans nul doute. Mais on ne vit pas de beaux chiffres et d’eau fraîche. Il en va de l’économie comme du panier de la ménagère : même s’il y a de bons ingrédients, le raffinement du plat dépend du talent de la personne qui le prépare.
Cela dit, le 29 décembre prochain, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE fêtera l’an III de son accession à la magistrature suprême du pays. C’est le lieu de lui réitérer mes vives et chaleureuses félicitations et de lui renouveler mes vœux ardents de plein succès pour cette noble et exaltante mission.
Malgré le contexte sécuritaire difficile, le Burkina Faso a réussi la prouesse d’organiser quatre événements majeurs au cours de ce dernier trimestre de l’année 2018 que sont le 31ème Tour cycliste international du Faso, la 15ème édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), les 10èmes Récréatrales et le 58ème anniversaire de l’indépendance commémoré à Manga, chef-lieu de la région du Centre-Sud.
C’est l’occasion pour moi de renouveler ma profonde reconnaissance aux forces de défense et de sécurité, dont le courage, le professionnalisme et l’esprit d’anticipation ont permis la bonne tenue de toutes ces manifestions d’envergure. L’Assemblée nationale, votre syndicat, vous croit, vous suit, vous encourage et vous soutient.
Excellence Monsieur le Premier ministre ;
Distingués invités ;
Honorables députés
Ce bref tour d’horizon de la situation nationale serait incomplet si l’on ne se projetait pas sur l’avenir. Quelles perspectives pour notre pays à court et moyen terme ?
L’économie du Burkina Faso, si l’on se fie aux projections du FMI, devrait rester stable. Il en ressort que la croissance du PIB devrait se stabiliser à 6 %. L’inflation devrait rester modérée et le déficit ne devrait plus dépasser 3 % du PIB en 2019, ce qui par ailleurs est conforme aux critères de convergence de l’UEMOA.
De même, la campagne agricole 2018-2019 est jugée satisfaisante malgré les disparités constatées entre les régions. Il est attendu un accroissement de la production céréalière de près de 5 millions de tonnes, soit une hausse de 21,91 % par rapport à la campagne précédente.
Si dans l’ensemble les perspectives socioéconomiques de notre pays ne sont pas alarmantes, il faut reconnaître qu’elles restent soumises à d’importants risques exogènes et endogènes.
Sur le plan extérieur, le Burkina Faso demeure vulnérable aux fluctuations des prix d’importation du pétrole, comme l’a encore illustré à souhait le récent réajustement du prix des hydrocarbures à la pompe.
A cela viennent s’ajouter les variations des cours de l’or et du coton dont les contrecoups affectent sensiblement l’état de nos recettes d’exportation.
Au plan interne, les menaces susceptibles de contrarier notre désir commun de bâtir une société prospère fondée sur l’équité sociale demeurent l’insécurité et l’incivisme grandissant. Aussi, voudrais-je exhorter le gouvernement à multiplier ses efforts pour exorciser ces périls qui nous guettent en l’occurrence le terrorisme, l’esprit de prédation, l’incivisme.
Excellence Monsieur le Premier Ministre ;
En accord avec les autres corps de contrôle et de répression de l’Etat, le Parlement ouvrira dès le premier trimestre de l’année 2019 des concertations en vue de donner plus d’efficacité à nos actions.
A terme, par exemple, les enquêtes parlementaires seront mieux organisées et pourraient directement déboucher sur des suites judiciaires. La nouvelle commission de l’évaluation des politiques publiques et du suivi des recommandations qui vient d’être créée en fera aussi son principal cheval de bataille.
Distingués invités ;
Mesdames et messieurs.
Il faut bien convenir que c’est dans un contexte de fortes attentes sociales, de menace terroriste et de baisse des recettes de l’Etat, que notre auguste Assemblée a voté la présente loi de finances de l’Etat exercice 2019.
Elaboré puis voté dans la situation particulière qui est aujourd’hui la nôtre, le présent budget en est l’un des miroirs. C’est pourquoi il consacre une place de choix à la question sécuritaire et aux impératifs du développement socio-économique.
Avant de poursuivre mon propos, qu’il me soit permis de féliciter toutes celles et tous ceux qui se sont investis sans compter pour rendre le vote de la loi de finances de l’Etat gestion 2019 possible.
Cet hommage s’adresse également à l’ensemble des députés, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, plus particulièrement aux membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale qui ont travaillé sans relâche. Je n’oublie pas le personnel parlementaire qui n’a ménagé aucun effort pour accompagner les députés dans cette lourde tâche.
L’importance de la différence qu’il y a entre le projet initial du gouvernement et la loi de finances adoptée montre à souhait que l’Assemblée nationale n’est pas une caisse de résonance.
Adoptée et arrêtée le 18 décembre 2018, la loi de finances de l’Etat exercice 2019, se décline comme suit :
1954, 56 milliards de francs CFA en recettes ;
2 213,29 milliards de francs CFA en dépenses dégageant ainsi un solde budgétaire global de – 258,72 milliards de francs CFA.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
M’adressant particulièrement à vous, et à votre gouvernement, je voudrais vous faire les recommandations suivantes :
Donnant suite aux échanges qui ont précédé le vote du budget, l’Assemblée nationale insiste pour que des mesures d’accompagnement soient prises en faveur des agents dont le fonds commun sera réajusté et qui doivent honorer leur engagement vis-à-vis des banques et autres établissements financiers. Il faut nécessairement parvenir à un gentleman agreement avec ces derniers qui arrange toutes les parties.
Distingués invités ;
Mesdames et messieurs ;
Le budget de l’Etat exercice 2019 que je viens de vous décliner dans ses grandes lignes, reste un acte prévisionnel.
Aussi, dans sa finalité, tout budget de l’Etat se veut être la forme la plus achevée de l’expression de l’intérêt général. Pour ce faire, entre ceux qui l’ont élaboré et ceux qui l’ont voté, il s’agit d’une responsabilité partagée.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Distingués invités ;
Mesdames, messieurs
L’adoption de la loi de finances de l’Etat, gestion 2019, n’est pas le seul acquis de cette deuxième session ordinaire de 2018 qui s’achève quand bien même elle en soit l’acte majeur.
C’est pourquoi, avec votre autorisation, je m’en vais brièvement présenter le bilan de ladite session qui s’établit comme suit :
Bien que la présente session soit exclusivement réservée à l’examen de la loi de finances, le parlement a eu à légiférer dans bien d’autres domaines. Il a ainsi à son actif sept (07) autres lois.
Plusieurs membres du gouvernement ont été interpelés devant la Représentation nationale pour donner aux députés des éclaircissements ou des informations sur des sujets intéressant la vie de la nation.
Il vous souviendra que lors de sa visite d’Etat au Burkina Faso, madame la gouverneure générale de la Fédération du Canada a honoré notre auguste Assemblée par une visite officielle au cours de laquelle elle a fait une adresse solennelle à la Représentation nationale le mercredi 26 septembre 2018.
Sur le plan international, Il faut bien convenir qu’au cours de cette session budgétaire, notre parlement a fait preuve d’un dynamisme certain.
Pour illustrer mon propos, qu’il me soit permis de relever :
Premièrement : notre participation à la 139ème Assemblée générale de l’Union Interparlementaire tenue à Genève du 14 au 18 octobre, où j’ai conduit moi-même la délégation des parlementaires burkinabé.
Nous y avons proposé une résolution sur la restauration de la paix au Sahel dans l’optique de soutenir le plaidoyer des gouvernements du G5 pour une caution des Nations Unies à leurs efforts à travers le déploiement de la force conjointe.
Deuxièmement : j’ai également conduit une délégation au Sommet de l’Assemblée parlementaire de la francophonie et de l’OIF sur le G5 Sahel qui s’est tenu au siège des Nations unies à New-York. Au cours de cette rencontre, notre proposition de lancer un appel, dit « Appel de New York sur la situation sécuritaire au Sahel », a été adoptée à l’unanimité de mes pairs.
Troisièmement : la tenue à Abuja au Nigéria au mois de novembre dernier de la 41ème session de l’Union parlementaire africaine, au cours de laquelle l’honneur a été fait à notre parlement de présider aux destinées du comité exécutif de ladite organisation.
Quatrièmement : la tenue à Cotonou au Bénin en décembre de la 52ème Session de l’Assemblée parlementaire ACP et de la 36ème Session de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE a connu notre participation.
Cinquièmement : sur invitation du Président de l’Assemblée nationale française, nous avons pris part en décembre à Paris au sommet interparlementaire G5 Sahel qui a vu la création du comité interparlementaire G5 Sahel dont l’une des missions essentielles sera d’assurer un contrôle démocratique des partenariats noués et d’assurer la bonne gouvernance des actions et initiatives entrant dans ce cadre. En marge du sommet, nous avons échangé avec notre homologue français au cours d’une audience sur les questions intéressant les deux institutions.
Excellence, Monsieur le Premier Ministre, chef du Gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les présidents d’institutions,
Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement ;
Honorables députés,
Distingués invités,
Mesdames et messieurs,
Avant de clore mon propos, je voudrais saisir cette occasion pour adresser mes vives et chaleureuses félicitations aux nouveaux membres du Bureau de l’Assemblée nationale et aux membres des bureaux des Commissions générales nouvellement élus. Tous mes vœux de succès les accompagnent, surtout aux courageuses dames qui ont pu accéder à ces responsabilités par le vœu de leurs consœurs et par le petit vœu malgré eux des hommes députés. (Je demande un ban pour ces braves dames).
Je n’oublie pas aussi que dans quatre (4) jours les chrétiens du monde entier vont commémorer la naissance du Christ.
Aussi voudrais-je au nom de tous les élus de la nation souhaiter une bonne fête de la Nativité à nos sœurs et frères chrétiens du Burkina Faso. Puisse la célébration de la naissance de l’Enfant Jésus apporter la paix, la concorde et la quiétude dans nos familles et dans notre pays !
Toujours dans le même esprit et au nom de tous les députés, j’adresse par anticipation au peuple burkinabé mes vœux les meilleurs de santé, de paix, de bonheur et d’abnégation au travail pour l’année 2019 qui s’annonce.
Bonne et heureuse année à toutes et à tous.
Puisse l’esprit de partage être la chose la mieux partagée au cours de ces fêtes de fin d’année.
Sur ce, je déclare close la deuxième session ordinaire de l’année 2018.
Dieu bénisse le Burkina Faso !
Je vous remercie !
04 janvier 2018