La présence de la police dans des lieux à haut risque de banditisme,permet de prévenir certains crimes perpétrés même en plein jour,comme les vols et attaques à main armée. Photo d'archives.(Laborpresse.net)

Circulation routière à Ouagadougou :les sanctions liées au refus d’obtempérer

Commentaire

On assiste ces derniers temps à un contrôle rigoureux de la part des agents de police dans la ville de Ouagadougou. Ce contrôle est initié dans le but d’interpeller les usagers de la route au respect des feux tricolores. Cependant bon nombre de ces usagers commettent toujours des infractions. C’est pourquoi des sanctions ont été établies pour diverses infractions.

Le refus d’obtempérer

Pour ce qui concerne le refus d’obtempérer, l’infraction est punie d’une peine d’emprisonnement allant de dix(10) jours à trios(3) mois et d’une amende de 10.000f à 100.000f ou de l’une de ces deux peines seulement.

Le délit de fuite

Pour ce qui est du délit de fuite, situation dans laquelle se trouve un usager qui, après avoir commis un accident, arrive à se soustraire au contrôle de la police en ne s’arrêtant pas, il est également puni d’une peine d’emprisonnement d’un(1) mois à un(1) an et d’une amende de 50.000f à 300.000f ou de l’une de ces peines seulement. Le plus souvent, ces usagers qui fuient, conduisent sans permis de conduire, des véhicules non assurés. Le défaut de permis de conduire et le défaut d’assurance sont punis d’une peine d’emprisonnement de quinze(15) jours à six(6) mois et d’une amende de 25.000f à 150.000f ; d’un emprisonnement de quinze(15) jours à six(6) mois et d’une amende de 10.000f à 500.000f ou de l’une de ces peines. Vue le nombre d’accidents dans la ville de Ouagadougou, cette action est à saluer. Elle vise à permettre de réduire un tant soit peu les accidents et en même temps d’inculquer aux populations, le respect du code de la route. Pour cela, il est nécessaire de mettre tous les moyens à la disposition des forces de sécurité (police, gendarmerie) afin qu’elles  puissent mener à bien cette mission.

Inès Laurencia OUEDRAOGO

Laborpresse.net                                     09 septembre 2020

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