Dans un entretien accordé à 3TV dans le cadre de l’émission « un candidat, un programme », Zéphirin DIABRÉ, candidat à la présidentielle de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) s’est exprimé sur les détails de son programme.
Pour lui, la sécurité et la lutte contre le terrorisme sont des questions urgentes et prioritaires qui doivent être résolues afin que le Burkina Faso puisse « sortir de son sous-développement ».
Indexant le président sortant de n’avoir pas prêté attention au mémorandum de l’opposition sur la question de la réconciliation nationale, le candidat du parti du lion se demande comment Roch KABORÉ peut régler les fractures sociales en six (6) mois alors qu’il n’a pas pu le faire en cinq (5) ans ?
Un axe majeur à développer pour l’homme politique est l’agriculture, car il estime qu’il « n’est pas normal que 60 ans après l’indépendance nos paysans labourent leurs terres avec des dabas ». Ce dernier affirme que le développement du Burkina Faso doit se faire avec une modernisation de ce secteur qui devrait fonctionner avec des « industries mécaniques ». À travers une réforme du système éducatif revalorisant les filières techniques, Zéphirin DIABRÉ compte créer une industrie prospère afin de faire du pays « l’usine de la sous-région et par-delà l’usine du monde ».
Le chef de file de l’Opposition dit être le candidat idéal pour réconcilier tous les fils et filles du pays eu égard de ses expériences aussi bien sur le plan nationale qu’à l’internationale.
« Hier, j’étais à la place de la révolution avec ceux qui gouvernent le pays aujourd’hui, contre ceux qui sont avec moi au CFOP. (…) Je n’ai pas d’ennemis et je suis capable de gouverner demain avec les uns à ma droite et les uns à ma gauche. On aura besoin de tout le monde pour que le Burkina Faso ait un nouveau départ», a-t-il annoncé.
17 Novembre 2020