Brève
Le taux de prévalence du VIH/SIDA est estimé à 1% au Burkina Faso. Un taux officiel qui varie selon des zones urbaines, particulièrement pour les 2 grandes villes du pays (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) où la courbe monte vers 2%. Cependant, des efforts considérables sont faits au Burkina Faso pour le traitement médicamenteux gratuit de la pandémie. Les personnes infectées qui ont le courage de se faire dépister, retrouvent une vie normale pour longtemps, lorsqu’elles suivent convenablement les traitements. Logiquement, le taux prédominant de la prévalence du VIH/SIDA chez la couche sociale féminine, pourrait s’expliquer par les statistiques qui situent le nombre de femmes à 52% de la population du Burkina évaluée à environ 20 millions d’habitants en 2020.D’autres paramètres, traduisent également les facteurs de causes à effets, de la tendance à la féminisation de cette maladie au Burkina. Ce sont des pratiques culturelles traditionnelles du lévirat, qui consistent à donner en mariage, à un frère d’un défunt, sa veuve. Si des dispositions préventives ne sont pas prises pour un dépistage chez la veuve, elle pourrait contaminer son nouvel époux, au cas où elle serait infectée par son défunt conjoint.
Nina Laurencia Ouédraogo
Laborpresse.net 12 septembre 2020