Confidentiel
Au Burkina Faso, pendant que l’épidémie de la dengue fait des ravages, une rupture des réactifs pour le diagnostic de la maladie est constatée. Une commande de kits TDR (Test Rapide de Diagnostic) a été faite hors du pays en Asie. Cependant, compte tenu des formalités administratives, financières assez longues, les TDR ne parviendront au Burkina qu’en décembre 2016 probablement. D’une manière générale, la crise à la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels Génériques(CAMEG) qui perdure par des procès à rebondissements nauséabonds, perturbe l’approvisionnement régulier des services de santé en médicaments. Faute de moyens adéquats de diagnostic et de traitement, l’épidémie de dengue connaît une ampleur sous évaluée. Il est par conséquent recommandé à tout patient qui présente des symptômes de la maladie comme les fortes céphalées et fièvres, les courbatures, vomissements, les saignements et vertiges, à se rendre sans tarder dans un centre de santé pour des traitements de ces facteurs aggravants de la dengue. Il se pose un problème lexical dans l’appellation de cette maladie entre populations et médecins. Pendant que le vocable de palu-dengue est usité par les citoyens ordinaires, les médecins rétorquent qu’il s’agit uniquement de la dengue qui se différencie du paludisme même si l’agent pathogène, un moustique, est commun aux deux pathologies. Le moustique tigre pour la dengue et le moustique anophèle femelle pour le paludisme.
Laborpresse.net 24 novembre 2016