Brève
Le phénomène des grossesses non désirées en milieu scolaire, tend à se développer à cause de l’ignorance et de la frivolité de certaines filles. Le taux de contraception en milieu urbain est faible au Burkina, soit 22,5% selon des statistiques de 2015 et ce taux est plus bas en zones rurales.En 2017,un cas flagrant de plusieurs élèves enceintes à l’école primaire, a été signalé.Si l’on peut admettre qu’au primaire,les élèves sont encore immatures et ignorent les mécanismes de la contraception,cela ne devrait pas être le cas au post-primaire et secondaire.A ce stade de scolarisation,les élèves sont à mesure d’adopter une méthode contraceptive.La sensibilisation des élèves par les parents,enseignants et organismes de plaidoyer de la planification familiale ,devrait s’intensifier en milieu scolaire, pour freiner ce drame qui hypothèque le cursus scolaire de nombreux élèves.Il sied de freiner la proportion des grossesses non désirées en milieu scolaire ,qui a franchi le seuil de 6.000 cas au Burkina Faso de 2012 à 2016 ,selon une évaluation de services en charges de la contraception.En 2020, le phénomène continue dans de nombreuses écoles.
N.Inès Laurencia Ouédraogo
Laborpresse.net 05 décembre 2020