Brève
Les régimes de transition au Burkina Faso et au Mali, veulent renforcer leur coopération militaire pour une meilleure lutte contre les groupes armés terroristes.Une rencontre a eu lieu entre les deux parties le 22 avril 2022 à Bamako en république du Mali.
A l’initiative du Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, une délégation d’officiers burkinabè s’est rendue le vendredi 22 avril 2022 à Bamako dans la capitale malienne. Elle était conduite par le Commandant des opérations du théâtre national, le Lieutenant-colonel Yves-Didier BAMOUNI et porteuse d’un message du Chef de l’Etat à son homologue le Président de la Transition du Mali, le Colonel Assimi GOÏTA. Le renforcement de la coopération opérationnelle entre les deux pays a été au centre des échanges entre le Chef de l’Etat malien et la délégation burkinabè qui comptait dans ses rangs, le Lieutenant-colonel Daba NAON, Commandant la Brigade nationale de Sapeurs-Pompiers et le Chef d’escadron Serge Thierry KIENDREBEOGO, Directeur de cabinet du Président du Faso.
Du côté malien, le Président du Conseil national de la Transition, le Colonel Malick DIAW, le Ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, le Colonel Sadio CAMARA, le Directeur général de l’Agence de renseignement et de la sécurité de l’Etat ainsi que le Directeur de cabinet du Président ont pris part à la rencontre.
L’objectif de la mission, a expliqué le Chef d’escadron KIENDREBEOGO, était d’abord de rappeler au voisin et partenaire malien que « nous avons les mêmes problèmes de sécurité et le même ennemi », et qu’à ce titre, « nous devons donc rester solidaires pour relever les défis qui se posent à nos deux pays ». Il s’est ensuite agi pour les autorités burkinabè de réaffirmer leur volonté de continuer la coopération militaire et sécuritaire avec le Mali et de la renforcer notamment par l’intensification des opérations sur le terrain.
L’ambition est d’anticiper les problèmes sécuritaires que pourrait engendrer un repli des groupes armés terroristes sur le territoire burkinabè, en raison de la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité maliennes dans la lutte contre le terrorisme, d’où l’intérêt de développer des synergies pour contrer ces forces du mal, estime la partie burkinabè.
Les actions de mutualisation de la lutte contre le terrorisme entre le Burkina Faso et le Mali, constituent des initiatives utiles pour éviter que l’un ou l’autre des pays ne serve de bases arrières de repli tactique des groupes armés pour des attaques terroristes.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Mercredi 27 avril 2022