Burkina Faso : les raisons de l’engagement du parti UPR avec la majorité présidentielle et auprès du président Roch Kaboré

Déclaration

 Le Bureau Exécutif National de l’Union Pour la République(U.P.R), a fait parvenir à la rédaction de Laborpresse.net, une déclaration. Cette déclaration justifie la raison pour laquelle, le parti s’est engagé avec la majorité présidentielle. Les relations humaines historiques qui lient le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré au président de l’UPR  Me Toussaint Abel Coulibaly, constituent le socle de cet engagement pour s’unir dans l’édification du Burkina Faso. L’UPR lance également un appel au peuple burkinabè pour une union sacrée autour des Forces de Défense et de Sécurité(F.D.S) pour une lutte efficace contre le terrorisme au profit de tous.

Pour répondre à la question, il faut dans un premier temps faire un bref rappel du parcours politique de l’UPR. C’est lors des élections législatives de 2002 qui se sont tenues avec les régions comme circonscriptions électorales que notre président à été élu dans la boucle du Mouhoun sous la bannière de l’APL. Nous en profitons pour remercier la présidente de ce parti Madame Joséphine TAMBOURA pour lui avoir accordé d’utiliser le logo de l’APL lors de ladite élection.

Parvenu à l’Assemblée Nationale « à la force du poignet » et avec l’aide de Dieu et de ses frères et sœurs du Mouhoun, il a avec d’autres élus qui étaient seuls de leurs partis politiques, fondé l’Union Pour la République (UPR).

C’est aussi en ce moment qu’il a fait la connaissance de Monsieur Roch Marc Christian KABORE, qui était le Président de l’Assemblée Nationale.

En effet, c’est après la création du parti le 20 juillet 2004 et sa rentrée politique dans la foulée à Houndé , que la Direction du parti a été reçue par le  Président de l’Assemblée Nationale ,puis par le premier Ministre de l’époque Monsieur Paramanga Ernest YONLI.

L’UPR a été crée et financée par six (06) députés à l’époque il s’agit des : honorables Sébastien OUEDRAOGO, GOUEN Saidou, Baní NAZI, KABORE Saidou, BANGOU Yénignia et Toussaint Abel COULIBALY.

En 2006 l’UPR a pris part aux élections municipales et est sortie troisième (3^è) force politique du pays. Il en a été de même en 2007 où avec cinq (05) députés, notre parti était toujours troisième (3^è) force. En 2012, il a régressé pour se trouver en quatrième (4^è) position. Nous avons dirigé huit (08) conseils municipaux au total depuis la création du parti.

Si nous introduisons par ce bref rappel pour ceux qui le savent déjà et cette information pour les autres, c’est pour dire que notre parti s’est construit par lui-même, à travers les militants des provinces où il est implanté. Les élus ont toujours financé leurs campagnes. Certains se sont endettés ou ont vendu leurs biens pour y arriver, d’où notre liberté de parole et d’action depuis la création du parti.

Il a toujours été paradoxalement le parti le plus combattu par le parti au pouvoir à l’époque dans les provinces où nous avions des candidats.

Nous étions du reste plus combattus que les partis d’opposition. Nous pensons, que pour des questions de leadership régional, nous ferons l’économie des exemples qui sont légions.

En ces moments de lutte fratricide, les personnes auprès desquelles nous avions une oreille attentive, étaient le président Blaise COMPAORE et le président Roch Marc Christian KABORE. Cela a valu qu’en 2005, le président de l’Assemblée Nationale présente notre président. à Blaise COMPAORE, alors président du Faso au palais de KOULOUBA. En 2008 notre parti, 3^ème force politique du pays, est entré au gouvernement pour occuper le portefeuille de Ministre délégué chargé des Collectivités Territoriales. C’est le présidentRoch qui a été la première personnalité à informer notre président qui était en ce moment 4^èmevice-président de l’Assemblée Nationale, du fait qu’il sera appelé par le premier ministre Tertus ZONGO au gouvernement. Nous y avons fait six (06) ans pratiquement avec fierté de servir le Burkina Faso.

Bref, depuis 2014, le CDP s’est scindé en deux et certains anciens membres dont le président Roch ont créé le MPP, aujourd’hui parti au pouvoir. Si nous avons des amis dans tous les partis politiques nous pensons que la personne qui a été attentive à nos sollicitations quand le CDP été uni, c’est bien le président Roch Marc Christian KABORE.

Maintenant que c’est lui-même qui dirige le pays, nous ne voyons pas pourquoi nous nous opposerions à lui. C’est pourquoi lors de l’élection présidentielle de 2015, nous avons appelé nos militants à voter pour le candidat du MPP. Cela nous a valu de perdre des voix par endroits car, certaines populations ont compris un appel à voter le MPP (présidentielle, législatives et municipales).

Nous n’avons donc pas attendu que le président Roch soit élu, pour nous positionner à ses cotés comme pourraient le penser certains.

Nous avons agit à l’époque sans rancune car, en  réalité » la bagarre  » qui a éclatée était entre des gens qui nous ont presque tous combattu à un moment donné. Nous avons regardé  » là où nous avons buté et non là où nous sommes tombés « .

Nous osons espérer que les mêmes erreurs ne seront pas commises en faisant de notre parti un adversaire, au lieu d’un partenaire car, quand on commence à combattre les partenaires, l’on est sûr d’être affaibli quelque soit la force que l’on pense avoir.

Aucun parti, n’a suffisamment de militants pour se passer de ceux qui veulent contribuer à sa réussite .Cela est un principe presque universel.

Nous voulons de façon aussi modeste elle, continuer à apporter notre contribution au développement de notre pays.

Nous savons que nous serons traités de tous les noms comme savent le faire certains Burkinabé mais, l’UPR est un parti qui évolue toujours à « visage découvert ».

Nous sommes engagés pour le Burkina Faso et pour le Président Roch Marc Christian KABORE. Nous savons également que ceux qui connaissent notre parti et son engagement, ne verront pas d’un bon œil cette option politique en dressant autour du principal intéressé des « barricades ».Nous pensons connaitre suffisamment le président KABORE pour affirmer qu’il est un homme très abordable, malgré les hautes fonctions qu’il a occupé et occupe encore aujourd’hui. Nous espérons également que ceux qui l’entourent, le font pour l’intérêt du pays comme nous nous engageons à le faire.

Quand notre parti s’engage, nous ne faisons pas de calcul. Notre seule satisfaction reste le sentiment de servir le pays. Le Burkina Faso, est notre patrie commune et quelque soit la personne, si nous sommes convaincus de pouvoir l’aider à accomplir sa mission, nous le ferons à partir du moment où il est chargé de mener à bon port la barque à bord de laquelle nous nous trouvons tous, le Burkina Faso.

En ces moments où le Burkina Faso subi des attaques répétées, nous prions pour qu’il plaise à Dieu d’épargner notre pays de la tentation de division face à l’adversité.

Nous devons faire l’union sacrée autour de nos forces de défense et de sécurité (FDS) pour vaincre ceux qui font du mal au Burkina Faso. Seule cette unité nationale sans distinction aucune, nous permettra de rester debout et surtout fiers d’être Burkinabé.

Toute autre attitude sera condamnée par l’histoire.

Que Dieu nous en garde!

     Liberté-solidarité-justice

 Le Bureau Exécutif National    

18 septembre 2018